Résurrection de Jésus-Christ


I- Les faits II- Examen des théories alternatives à la résurrection III- Quelques citations IV- Bibliographie

I- Les faits

1- Existence de Jésus

Comme l'existence historique de Jésus n'est pas remise en question par les historiens et que le sujet traité concerne sa résurrection, nous ne développerons pas ce point. Nous nous contenterons de mentionner que son existence est attestée par de très nombreux auteurs chrétiens (NT, Pères de l'Eglise, …) ainsi que par des auteurs non chrétiens (Tacite, Josèphe, le Talmud[1], …).

2- Mort de Jésus lors de la crucifixion

Le fait que Jésus soit mort est encore confirmé par :

3- Le tombeau vide

4- Des hommes transformés en quelques jours

a- Les disciples dans leur ensemble

b- Pierre

c- Thomas

d- Jacques le frère du Seigneur

e- Paul

5- Des hommes prêts à mourir martyrs pour annoncer Christ et la résurrection

Parmi les douze apôtres, l'histoire nous apprend que onze sont morts martyrs :

6- Conversion massive et brutale de juifs

Si les juifs n'ont pas disparu au sein de la diaspora, c'est parce que les structures sociales qui faisaient leur identité nationale comptaient beaucoup pour eux. Ils croyaient qu'elles leur avaient été confiées par Dieu et que les abandonner revenait à faire risquer l'enfer à leur âme après la mort. Ces structures s'articulaient notamment autour des 5 points fondamentaux suivants : les sacrifices pour expier les péchés, l'obéissance aux lois mosaïques pour faire partie du peuple de Dieu, le respect du sabbat, un monothéisme qui leur interdisait de croire que quelqu'un puisse être homme et Dieu, l'attente d'un Messie glorieux.

Or, environ 5 semaines après la crucifixion de Jésus qui se présentait comme le Messie (drôle de Messie glorieux pour les juifs !) il y avait déjà 10 000 juifs qui se réclamaient de lui et qui étaient prêts à abandonner ou à modifier les 5 points précédents, qui pourtant, depuis des siècles, demeuraient incontournables pour un juif !

Quel fait (si ce n'est celui de la résurrection …) peut-il être à même d'expliquer un tel phénomène ?

7- Divers

II- Examen des théories alternatives à la résurrection

1- Le tombeau n'était pas vide

a- Le corps de Jésus a été enterré en un lieu inconnu

b- Les femmes se sont trompées de tombeau

c- La résurrection est un ajout légendaire

d- Résurrection spirituelle

Par résurrection spirituelle il faut comprendre cette pensée selon laquelle Jésus ne serait ressuscité que dans la foi et dans la prédication des disciples, sans réalité historique derrière.

e- Des hallucinations

2- Le tombeau était vide

a- Les disciples ont pris le corps

b- Le corps a été pris par les Romains

c- Le corps a été pris par les Juifs

d- Jésus n'était pas mort, mais évanouit

3- Conclusion

III- Quelques citations

1- Thomas Arnold

Spécialiste profane de l'histoire romaine :

"J'ai eu l'habitude pendant de nombreuses années, d'étudier l'histoire ancienne, d'examiner et d'évaluer les preuves avancées par ceux qui ont écrit à son sujet. Eh bien, je ne connais aucun fait dans l'histoire de l'humanité qui puisse mieux être établi par toutes sortes de preuves et mieux compris des personnes avides de vérité, que le signe que Dieu lui-même nous a donné de la mort et de la résurrection du Christ".

                        (Sermons on the christian life - its hopes, its fears and its close, p324 ; T.Arnold)

2- Paul L.Maier

Professeur d'histoire ancienne à Wetern Michigan University :

"Si toutes les preuves sont examinées attentivement et honnêtement, il est en effet légitime, selon les critères de la recherche historique, de conclure que la tombe dans laquelle Jésus avait été enseveli était vraiment vide au matin de Pâques. Pas la moindre preuve n'a encore été découverte, ni dans les textes littéraires, ni en épigraphie, ni en archéologie, qui puisse réfuter cette assertion."

        (Independent press-telegram, long beach, Calif, april 21, 1973, p.A-10)

3- C.S. Lewis

Professeur de littérature à l'université de Cambridge ; il s'est converti en examinant les preuves de la résurrection :

"Aucune autre religion (que le christianisme) ne présentait un tel caractère d'historicité". "J'avais une trop grande expérience de la critique littéraire pour pouvoir considérer les évangiles comme étant un mythe."

        (Surprised by joy, London, Geoffroy Bles, 1955, p 215, 221, 223. C.S. Lewis)

4- John Singleton Copley

Procureur général ; reconnu comme l'une des plus grandes intelligences juridiques de l'histoire d'Angleterre. Il est aussi connu sous le nom Lord Lyndhurst. Il fut avocat général du gouvernement britannique, procureur général de G.B., trois fois grand chancelier d'Angleterre :

"Je sais très bien ce que sont des preuves ; et j'affirme que des preuves comme celles que nous possédons sur la résurrection n'ont jamais été réfutées".

                 (Therefore stand, Grand rapids, Mich., Baker Book house, 1965, p425, 584 ; Wilbur Smith)

5- Simon Greenleaf

Expert en matière de preuves. A publié "traité sur la loi des preuves". Ce traité est considéré comme l'un des plus importants de tous les écrits publiés sur la procédure judiciaire.

Il a examiné la valeur des preuves historiques de la résurrection de Jésus-Christ ; il leur a appliqué les principes retenus dans son traité sur les preuves. Il en conclut qu'il existe plus de preuves historiques de la résurrection de Jésus-Christ qu'il n'en existe pour aucun autre événement de l'histoire.

(An examination of the testimony of the 4 evangelists by the rules of evidence admistrated in the courts of justice ; S.Greenleaf).

6- Lord Caldecote

Président du tribunal royal :

"... en essayant de tester les revendications de Jésus-Christ, c'est à dire sa résurrection, j'ai toujours été amené, alors que j'examinais les preuves, à y croire en tant que fait indiscutable."

(A layer examines the Bible, Grand Rapids, Mich., Baker Book House, 1943, p 14 ; Linton H.Irwin).

IV- Bibliographie



[1] A cet égard, il faut souligner que le Talmud qui est à priori hostile à Jésus, ne nie pas l'existence de Jésus ; il reconnaît même que Jésus a fait des miracles puisqu'il parle de lui comme d'un magicien …

[2] Voici ce qu'en dit Eusèbe, historien du IIIè : "Les veines de la victime étaient mises à nu, et même les muscles, les tendons et les viscères devenaient visibles", Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p222.

[3] D'après un expert en diagnostique médical, A. Metherell, cité dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p223.

[4] Au début il portait sa croix ( ), puis quelqu'un a dû le remplacer ( ) ; sur la croix il a eu soif.

[5] D'après un expert en diagnostique médical, A. Metherell, cité dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p226, le crucifié doit pousser sur ses pieds pour pouvoir expirer ; lorsqu'il n'a plus la force de le faire, il s'asphyxie et meurt par arrêt cardiaque ; le choc hypovolémique, consécutif à la flagellation, accélérait le rythme cardiaque, favorisant la crise cardiaque avec pour effet une accumulation de liquide dans la membrane péricardiaque (épanchement péricardiaque) et autour des poumons (épanchement pleural). Voir aussi : C.Truman Davis, "The crucifiction of Jesus", Arizona medicine, p185-186 ; Dr Bergsma, "Did Jesus die of a broken heart?", The Calvin Forum, march 1948, p165.

[6]D'après A. Metherell, dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p229.

[7] En soit même, cette absence n'est pas une preuve que de tels documents n'existaient pas. Néanmoins, face aux documents qui attestent  sa mort, cette absence rend d'autant moins crédible la position de ceux qui affirment qu'il n'est pas mort !

[8] Pour ceux qui malgré tout soutiennent l'invraisemblance, il faut souligner que le fait de supposer que Jésus n'était pas mort et que Nicodème et Joseph ne s'en soient pas rendu compte, implique que Jésus aurait été dans une faiblesse extrême ; par conséquent, le fait de lui entourer la tête d'un linceul avec une masse importante d'aromates aurait alors largement suffit pour l'étouffer.

[9] Morrison, F, La résurrection : mythe ou réalité ?, Guebwiller, LLB, 1974 , p169, 182.

[10] Morrison, F, La résurrection : mythe ou réalité ?, Guebwiller, LLB, 1974 , p169, 182.

[11] Paul a écrit 1 Co entre 55-57 ap. JC ; en dit qu'a déjà transmis cela à l'église : était là-bas en 51 ap. JC → ce credo est encore plus ancien.

[12] Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p 302.

[13] Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p 251.

[14] Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p 248 ; cite aussi des vieux dictons rabbiniques : "Mieux vaut brûler les paroles de la Loi que de les confier à des femmes" ou encore "Béni celui qui a des garçons, malheur à celui qui a des filles".

[15] D'après W.L. Craig, dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p 240.

[16] McGrath, Alister, Jeter des ponts l'art de défendre la foi chrétienne, Québec, La Clairière, 1999, p. 157

[17] Les informations de ce paragraphe sont tiré de : Yamauchi M., Easter: Myth, Hallucination, or History?, (Source : http://www.leaderu.com/everystudent/easter/articles/yama.html)

[18] McGrath, Alister, Jeter des ponts l'art de défendre la foi chrétienne, Québec, La Clairière, 1999, p. 157.