Dans le livre l'épopée vaudoise, est racontée toute l'histoire du financement par les vaudois de la traduction en français depuis les textes originaux hébreu et grec de la Bible par Olivétan (1535 = 1ère traduction en français depuis originaux).
Lors du Synode vaudois de Chanforan (qui a décidé l'adhésion des vaudois à la Réforme) avec la présence remarquée du réformateur Guillaume Farel (de Gap), fut prise la décision de traduire (et financer) la première Bible en Français
C'est donc Olivétan, cousin de Jean Calvin qui se chargera de ce travail (sans doute que Calvin y a travaillé discrètement, il en écrit en tous cas la préface).
On début de la Bible d'Olivétan se trouve un mystérieux poême qui est en fait un anagramme qui donne aux vaudois la paternité du projet:
Lecteur entends, si verité adresse Viens donc ouyr instamment sa promesse Et vif parler: lequel en excellence Veult asseurer nostre grelle esperance Lesprit Iesus qui visite et ordonne Noz tendres meurs, ici sans cry estonne Tout hault raillart escumant son ordure. Remercions eternelle nature, Prenons vouloir bienfaire librement. Iésus querons veoir éternellement.En clair ça donne
Les Vaudois, peuple evangelique, Ont mis ce thresor en publique.L'occasion de rappeler qu'en latin (et vieux français) I=J et U=V
Les vaudois ont donné quinze cents écus d'or pour financer ce travail.