La très nette séparation qui existait autrefois entre la chimie minérale et la chimie organique reposait sur une observation de poids: dans la nature inerte, les liaisons organiques ne pouvaient provenir que de l’activité d’organismes. La mort des organismes entraîne un processus irréversible: les matières organiques se décomposent en différents constituants minéraux. Mais cette distinction de principe devint caduque lorsqu’en 1828, le chimiste allemand F.Wöhler réalisa la première synthèse de chimie organique, celle de l’urée à partir du cyanate d’ammonium. Grâce à des recherches approfondies et systématiques, on est en mesure aujourd’hui de réaliser de nombreuses réactions de synthèse. Cela suppose évidemment une bonne connaissance de la chimie, de ses réactions et de la constitution moléculaire de la matière, en d’autres mots l’intervention de l’esprit humain dans la matière inerte. Si nous considérons les êtres vivants, nous constatons que rien dans le règne végétal, dans le règne animal et chez l’homme, ne vient contredire les lois de la chimie ou de la physique qui s’appliquent ailleurs. Les lois bien connues de la nature s’appliquent parfaitement dans leur cas. Il n’existe donc, sur le plan chimique et physique, aucune différence de principe entre les organismes vivants et la matière inerte. En prétendant que l’on passe relativement facilement de la matière inerte aux organismes vivants, les affirmations néodarwiniennes sur l’apparition des premières macromolécules prébiotiques dans ce que les savants nomment la «soupe originelle» ne sont que des hypothèses qui vont au-delà de nos connaissances actuelles dans ce domaine. Dans un être vivant, un organisme ne doit pas être réduit à de la matière. La complexité d’un organisme vivant ne peut se déduire de l’examen de ses composants physiques, car les cellules vivantes possèdent en plus une donnée très importante, l’information, qui est du domaine de l’esprit et que la matière ne peut produire par elle-même. C’est cette information génétique qui fait que chaque être vivant possède sa forme propre et qu’il est capable de se reproduire. La matière inerte ne possède pas cette faculté de se reproduire. L’échange d’information est donc le caractère distinctif qui différencie clairement l’organisme vivant de la matière inerte. On peut aussi faire remarquer que l’existence d’une forme particulière appropriée à chaque être vivant n’a rien à voir avec la formation des cristaux qui obéit à des lois physico-chimiques sur la constitution de la matière. Le phénomène de la vie se situe sur un tout autre plan que celui de la physique ou de la chimie. Toutes les expériences tentées par les tenants de la théorie de l’évolution des espèces vivantes, théorie qui prétend que la vie est apparue à partir de phénomènes physico-chimiques, ont confirmé le bien-fondé de notre position: Aucune expérience physico-chimique ne peut donner naissance à ce capital que nous nommons «information».
des vues de l’esprit qui ne reposent sur aucune confirmation empirique. Grâce à des machines appropriées,
M. Eigen veut traduire dans les faits les lois de l’évolution. Voici ce qu’il déclare dans une revue scientifique allemande: «Dans un de nos dispositifs, nous avons réussi à montrer que des bactéries peuvent évoluer ... Ce projet connut un succès immédiat. En trois jours, nous avons pu isoler un mutant qui avait sa propre résistance. Cet exemple montre que l’on peut reproduire en laboratoire les lois de l’évolution.» Une telle affirmation pourrait laisser croire que l’homme avait enfin réussi une expérience décisive pour passer de la matière inerte à l’organisme vivant. En réalité, ces expériences partaient d’organismes vivants déjà existants. De plus, elles n’ont pas créé une nouvelle information. En s’appuyant sur une information déjà présente, de telles expériences ne prouvent absolument rien sur l’apparition de l’information.
Retenons bien la leçon: Dans aucun laboratoire du monde on n’a réussi à créer des organismes vivants à partir de matériaux inertes. Cette remarque revêt d’autant plus d’importance que la biotechnologie a multiplié à l’infini les possibilités de manipulation sur les êtres vivants, car il est notoire que cette science cherche de plus en plus à modifier le vivant. De toute évidence, l’abîme qui sépare la chimie classique de la biotechnologie est infranchissable. Si pourtant il devait l’être un jour, au terme d’infatigables recherches et grâce au concours de toutes les connaissances acquises, ce serait encore pour prouver que la vie ne peut procéder que de l’esprit et d’une faculté créatrice.
On ne connaît aucune méthode physique capable de nous renseigner sur l’âge de la terre ou de l’univers. Il n’existe dans la nature aucune horloge qui se soit mise en marche lors de la création. C’est la désintégration d’éléments radioactifs instables qui semble le mieux jouer le rôle d’horloge. Tout isotope instable d’un élément chimique possède une période ou «demi-vie»: c’est le temps T nécessaire pour que sa masse soit réduite de moitié. Sur les quelque 320 isotopes présents dans la nature, plus de 40 sont radioactifs. Comme la vitesse de désintégration est invariable et connue, on peut connaître le temps qu’il a fallu à tel isotope radioactif pour perdre la moitié de sa radioactivité. La mesure radiométrique du temps s’appuie donc sur cette propriété physique des corps radioactifs. On distingue des isotopes à période longue et d’autres à période courte. Parmi les premiers on peut citer:
Pour la détermination des âges par la méthode radiométrique, nous disposons d’un système d’équations comportant une inconnue de plus que d’équations. Un tel système est en principe insoluble. La proportion d’atomes désintégrés est inconnue, car nul ne sait combien d’atomes radioactifs l’élément considéré possédait à l’origine. Il existe encore une autre méthode de datation, appelée méthode isochrone. Elle cherche à connaître la masse initiale en n’utilisant que des échantillons radioactifs de même âge. Mais cette méthode comporte aussi ses incertitudes. En effet, il n’existe aucun critère sûr permettant d’affirmer que tel échantillon appartient à un ensemble de même âge.
Il en va différemment avec la méthode du C14. Grâce à la dendrochronologie, méthode de datation liée au décompte des anneaux d’un bois, on peut savoir exactement quelle était la quantité initiale du C14. Il suffit d’analyser le bois des anneaux des plus vieux arbres connus qui ont approximativement 5000 ans. Le plus vieil arbre encore existant est un pin du Nevada; en 1989 on l’estimait vieux de 4915 ans. Grâce à lui, on a pu tracer une courbe d’étalonnage du C14 en fonction du nombre des cernes, ou des années, ce qui revient au même; à partir de cette courbe, on peut déterminer l’âge d’un échantillon dont on ne connaît pas l’origine. La méthode de datation par le C14 n’est valable que pour des durées de quelques siècles à quelques millénaires. Lorsque les tenants de l’évolution mentionnent des périodes s’échelonnant sur des millions d’années, ils ne le font pas à la suite de mesures physiques exactes; ils s’appuient sur les «échelles géologiques»; selon cette hypothèse, chaque période géologique a une durée proportionnelle à l’épaisseur de la couche sédimentaire correspondante. Cette théorie présuppose que la vitesse de sédimentation est restée constante pour toutes les formations géologiques, ce que tous les partisans de l’évolution ne sont pas prêts à admettre. Cette hypothèse ne tient pas compte des changements profonds introduits par le déluge universel.
En résumé: Des grandeurs physiques, par exemple le temps, ne sont mesurables en valeur absolue que si le phénomène s’accompagne d’effets physiques quantitatifs dont l’amplitude peut être connue grâce à une mesure étalon (courbe d’étalonnage ou échelle graduée). Si l’on plonge dans un récipient d’eau chaude un thermomètre au mercure ne comportant aucune graduation, le mercure se dilate, mais on ne peut connaître la température de l’eau. On ne saura avec précision la température que lorsque le thermomètre aura été gradué par comparaison avec un thermomètre étalon. Dans les mesures radiométriques avec des périodes très longues, il nous manque «l’appareil étalon», par exemple un phénomène naturel qui mesurerait la durée des ères géologiques successives.
Les plus anciennes traces sûres de l’Histoire profane remontent à 3000 av. J.-C. et se trouvent au Proche-Orient et en Egypte. On peut faire remarquer que c’est justement l’âge des plus vieux arbres connus. La Bible fait mention d’une histoire plus reculée encore, avec la création du premier couple humain par Dieu. La succession des généalogies nous fournit les seules indications fiables sur la durée qui nous sépare de la création. Si l’on admet que les généalogies bibliques comportent des lacunes, c’est-à-dire que les liens mentionnés ne sont pas forcément ceux de la filiation au premier degré, on arrive cependant à une histoire humaine qui recouvre tout au plus quelques milliers d’années, et non des millions d’années comme le prétend l’hypothèse évolutionniste. Seuls les jours de la création différencient l’âge de la terre, celui de l’univers et celui de la race humaine.
Les affirmations contenues dans les questions précédentes s’appuient sur des conclusions tirées à partir d’une situation actuelle. La 17ème «Conférence Générale des Poids et Mesures» a fixé à 299 792 458 m/s la vitesse de la lumière; on l’arrondit généralement à 300 000 km/s; cette vitesse est très élevée mais néanmoins limitée. La lumière qui nous vient des étoiles que nous voyons maintenant nous renseigne non sur leur existence actuelle, mais sur leur passé. On en a tiré cette conclusion hâtive: puisqu’il existe des étoiles dont la lumière met plusieurs milliards d’années-lumière pour nous parvenir, il faut que ces étoiles aient plusieurs milliards d’années d’existence. Relevons deux faits importants dans cette démarche intellectuelle:
biblique de la création. Le texte de Genèse 1:14-16 déclare que Dieu créa les étoiles au quatrième jour. D’après la conception évolutionniste, au terme de la première semaine, aucune étoile n’aurait encore été visible de la terre. L’étoile la plus proche de la terre, Alpha Centaure, en est distante de 4,3 années-lumière; elle aurait donc été aperçue la première fois 4,3 années après la création; la suivante à être aperçue aurait été l’étoile de la Flèche, située à 5,9 années-lumière. Ce processus ne serait pas encore terminé aujourd’hui, puisque chaque année on devrait découvrir d’autres étoiles, si éloignées de la terre que leur lumière ne lui parviendrait que maintenant, ce qui contredit les observations astronomiques.
A en croire cette théorie, Adam n’aurait eu au-dessus de lui qu’un ciel d’encre pendant 4,3 années; il aurait alors aperçu une étoile puis une deuxième 1,6 années plus tard. Toujours d’après cette théorie, Abraham, qui vécut 2000 ans après la création, n’aurait pas encore aperçu les étoiles les plus lumineuses de notre Voie Lactée, large de 130 000 années-lumière, et encore moins celles d’autres galaxies. Pourtant, l’Ecriture nous dit que Dieu fit voir au patriarche un nombre d’étoiles tel qu’il lui était impossible de les compter: «Regarde le ciel et compte les étoiles si tu le peux» (Gn 15:5).
L’identification «nombre d’années-lumière = âge minimum de l’étoile» est donc bibliquement fausse. La réponse biblique à notre dilemme se trouve dans Genèse 2:1-2: «Ainsi furent achevés le ciel, la terre et tout ce qu’ils contenaient. Dieu, après avoir achevé son œuvre, se reposa le septième jour de tout son travail.» Le NT rend le même témoignage: «Il a prononcé ces mots bien que son travail ait été achevé depuis le moment où il a créé le monde» (Hé 4:3). Au terme des six jours de la création, tout était donc achevé. Il faut admettre que les étoiles étaient visibles de la terre, car l’Ecriture déclare: «En effet, depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c’est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine se voient dans les oeuvres qu’il a faites» (Rm 1:20). La nature particulière de la création fait que nous n’avons pas le droit d’interpréter les phénomènes initiaux d’après nos connaissances basées sur des expériences actuelles. Quand la Bible dit que l’oeuvre était achevée, elle sous-entend qu’elle l’était à tout point de vue: l’étoile a été créée avec son rayon lumineux déjà parvenu sur la terre. Sachons que tous nos efforts scientifiques pour remonter le temps nous conduiront au mieux à la fin des six jours de la création. Et pour savoir ce qui s’est passé durant ces six jours, nous ne disposons que d’une seule source fiable d’informations: la Bible.
Après avoir interrompu des études de médecine, Darwin, sur les conseils de son père, s’orienta vers la théologie (1828-1831), bien que, à ce moment déjà, son intérêt se soit focalisé sur un tout autre domaine. Dans son livre «L’origine des espèces par la sélection naturelle», il écrivit: «Il y a probablement quelque chose de prodigieux dans la conception suivante: le Créateur a conféré à l’argile de toute vie qui nous entoure peu de formes différentes, peut-être même une forme unique, et ensuite, pendant que notre terre, obéissant aux lois de la gravitation universelle, accomplissait ses innombrables ellipses, d’un début si modeste sont issues en nombre infini les formes vivantes les plus diverses et les plus sublimes.» Darwin avait une conception vaguement déiste de Dieu, qui est considéré comme l’auteur du développement général cosmique et biologique, mais le célèbre savant anglais ne reconnaissait pas la relation personnelle que Dieu veut établir avec l’homme et ne tenait aucun compte du récit biblique de la création. En affirmant que «l’homme porte en lui la marque indélébile de son origine animale», Darwin affichait au grand jour son désaccord avec la Bible. Comme il l’a reconnu dans son autobiographie, Darwin concevait l’idée d’une évolution comme une alternative au récit biblique inspiré: «A cette époque, j’étais peu à peu parvenu à la conviction que l’Ancien Testament, à cause de ses récits manifestement erronés ... n’était pas plus crédible que les livres actuels des hindouistes ou que les croyances des barbares ... J’en suis donc arrivé à rejeter le christianisme comme révélation divine.» Au cours des décennies, Darwin s’est ancré davantage encore dans cette conviction:
«Ainsi, lentement, l’incrédulité s’est emparée de moi et a fini par me gagner entièrement. Cela s’est opéré si progressivement que je n’en ai éprouvé aucune détresse, et depuis, je n’ai pas douté un seul instant de la justesse de ma décision. J’ai peine à comprendre que quelqu’un puisse encore croire à la véracité du christianisme.»
Si Darwin, tout en rejetant la révélation biblique, a continué à professer un vague déisme, reconnaissant en Dieu un être impersonnel, il n’en a pas été de même de son disciple E. Haeckel, qui a franchi le pas de l’athéisme radical en postulant: «Les organismes vivants proviennent tous de réactions physico-chimiques.» Les néodarwinistes (M. Eigen, C. Bresch, B.-O. Küppers) contemporains continuent de promouvoir des conceptions athées ou déistes - et donc anti-bibliques - du monde.
En date du 3 octobre 1988, un journal allemand résume ainsi les 24èmes Jeux Olympiques de Séoul:
«Au cours de ces Jeux, 38 nouveaux records mondiaux ont été établis. La capitale sudcoréenne a fixé de nouvelles limites aux aptitudes humaines. Mais il y eut aussi la honte et le mépris qui sont tombés sur le sprinter canadien Ben Johnson pour avoir obtenu sa médaille d’or et son record du monde grâce à l’emploi - interdit d’anabolisants. Le Comité International Olympique devait découvrir dix cas de dopage, mais à n’en pas douter le nombre de cas d’athlètes dopés est bien plus grand. Aussi l’ombre du doute planera encore longtemps sur la valeur des performances obtenues à Séoul. Ces jeux ont propulsé sur le devant de la scène sportive des athlètes remarquables: Kristin Otto de Leipzig, six fois médaillée en natation, le nageur américain Matt Biondi avec ses cinq médailles d’or, le gymnaste soviétique Wladimir Artemow et ses quatre médailles, Florence Griffith-Joyner, la superstar américaine du sprint, médaillée du 100m, du 200m et du relais. Il faut sans aucun doute inclure dans cette galerie des «grands» de ces Olympiades la tennis-woman allemande Steffi Graf qui, grâce à sa médaille d’or, a pleinement confirmé son titre de première joueuse mondiale.»
Il est vrai que les records mondiaux sont sans cesse améliorés. Même si l’on ne tient pas compte des cas de dopage, il faut reconnaître une progression constante des performances. Remarquons toutefois que ces résultats sont obtenus grâce à des progrès réalisés dans la médecine sportive et grâce aussi à des méthodes draconiennes d’entraînement. Les aptitudes sportives ainsi obtenues ne deviennent pas des acquis de la nature humaine. Dès que l’entraînement cesse, les performances diminuent.
Dans l’hypothèse évolutionniste, il faut un mécanisme qui, de génération en génération, entraîne une amélioration automatique. Mutations et sélections seraient les facteurs d’un développement supérieur. Mais celles-ci n’obéissent pas à des lois prévisibles et n’ont pas de finalité. La matière est régie par d’autres lois: celles de l’inertie, de la passivité, de la dégradation de l’énergie et de la tendance au nivellement. Par contre, jusque dans la constitution des macromolécules, la vie répond toujours à des lois connues. Personne ne met en doute le fait que nos ordinateurs actuels ont nécessité des plans complexes et coûteux. Pourtant, même le plus sophistiqué de nos ordinateurs n’est qu’un jeu d’enfant à côté de ce qui s’effectue dans n’importe quelle cellule vivante.
Il est faux de dire que la Bible s’appuie sur des représentations du monde qui avaient cours jadis. C’est plutôt l’inverse qui se produit: la théologie libérale interprète les textes bibliques à la lumière des représentations que l’Orient ancien se faisait du monde. En adoptant cette démarche, il est facile à Läpple d’écrire:
«On concevait la terre comme un disque rond et plat, situé au centre de la création, entouré des eaux inférieures, celles du déluge ou des océans primitifs ... Au-dessus du disque de la terre serait tendue la voûte céleste à laquelle sont accrochés, comme des globes lumineux, le soleil, la lune et les étoiles. Au-dessus du firmament sont accumulées les eaux supérieures qui se déverseraient en pluies sur la terre, à travers des fenêtres ou des écluses pratiquées dans la voûte céleste.»
Quelques versets de la Bible suffiront pour démontrer la fausseté d’une telle interprétation et pour montrer que bien avant les découvertes qui ont banalisé nos connaissances sur la forme de la terre, la Bible avait donné du monde une représentation exacte.
«C’est Dieu qui étend le nord du ciel sur le vide et qui suspend la terre au-dessus du néant» (Jb 26:7). La terre ne flotte donc pas sur un océan primitif et ne repose pas non plus sur des fondations solides; elle se meut librement dans le vide. La Bible s’exprime également sur la forme de la terre, de manière directe et indirecte, bien que tel n’est pas son rôle premier: «Il (Dieu) siège par-dessus le cercle (héb. chug signifie cercle ou globe) de la terre» (Es 40:22, Osty). La forme sphérique de la terre se déduit aussi des paroles prononcées par Jésus en rapport avec son Retour. Le Seigneur reviendra d’une manière soudaine (Mt 24:27), visible simultanément pour tous les hommes (Ap 1:7). A ce moment, la moitié de la terre sera plongée dans l’obscurité, et l’autre moitié sera éclairée par le soleil. C’est ce que confirme le récit de Lc 17:34-36: «Je vous le déclare, en cette nuit-là, deux personnes seront dans un même lit: l’une sera emmenée et l’autre laissée. Deux femmes moudront du grain ensemble: l’une sera emmenée et l’autre laissée. Deux hommes seront dans un champ: l’un sera emmené et l’autre laissé.» Ce passage montre clairement qu’il y aura au même moment des gens qui dormiront - sur la moitié non éclairée de la terre - et d’autres qui seront dans les champs - sur la moitié éclairée. Le prophète Zacharie parle lui aussi du Retour du Seigneur, non dans les termes de ses contemporains, mais dans un langage conforme à la représentation exacte de notre monde: «A une époque que seul le Seigneur connaît, il fera continuellement jour, on ne distinguera plus entre le jour et la nuit, même le soir, il fera clair» (14:7).
On a jusqu’à présent toujours tenté d’expliquer la structure de l’univers à partir d’hypothèses et de modèles évolutionnistes. Parmi les «prophètes d’une nouvelle cosmologie», comme les appelle Heckmann, nous classons par exemple A. Friedmann, A. Einstein, E. A. Milne, P. Jordan, F. Hoyle, G. Gamow, A. A. Penzias et R. W. Wilson.
A ce jour, toutes les tentatives scientifiques pour préciser la structure spatiale de l’univers, pour savoir s’il est ouvert ou fermé, fini ou infini dans le temps comme dans l’espace, à trois ou à quatre dimensions, à courbure convexe ou concave, se sont soldées par des échecs. Voici ce que déclare à ce propos le célèbre astronome O. Heckmann dans son livre: «Sterne, Kosmos, Weltmodelle»: «La faculté humaine d’imaginer est très grande; il existe donc une telle profusion de modèles d’univers qu’un critique, tout récemment, croyait pouvoir affirmer que le nombre de théories cosmologiques était inversement proportionnel aux nombres de faits connus avec certitude.» Lors de la 16ème conférence mondiale de philosophie tenue à Düsseldorf en 1978, l’astrophysicien V. Weidemann a déclaré:
«La cosmologie est beaucoup plus marquée par les présupposés philosophiques que toutes les autres sciences de la nature. D’un côté, il faut bien admettre que les frontières de ce qu’on nomme science reculent sans cesse, mais de l’autre, il faut aussi reconnaître qu’il n’existe pas de réponses scientifiques aux questions fondamentales de la cosmologie. On doit donc en tirer la conclusion suivante: par nature, l’univers est incompréhensible. La science doit donc s’accommoder du fait qu’il y aura toujours des questions auxquelles elle ne pourra apporter de réponses. La seule chose qu’elle puisse faire alors, c’est échafauder une théorie sur nos connaissances.»
La Bible fait la même constatation. Le verset qui exprime le mieux l’insondabilité de l’univers se trouve en Jérémie
31: «Ainsi parle le Seigneur: Si l’on parvenait à mesurer les cieux en haut et à explorer les fondements de la terre en bas, alors, moi aussi, je pourrais rejeter la descendance d’Israël pour tout ce qu’ils ont fait» (v. 37, TOB). Dieu lie ainsi étroitement la recherche astronomique et le destin d’un peuple, c’est-à-dire deux entités totalement indépendantes. Le Seigneur affirme son immuable fidélité envers Israël; puisqu’il ne peut pas manquer à ses promesses envers ce peuple, ainsi l’homme, malgré ses prouesses dans la recherche astronomique et géophysique, et en dépit des sommes considérables investies, ne pourra jamais sonder la structure de l’univers ni la constitution interne de la terre. Voilà pourquoi la prétention affichée par Stephen W. Hawking, l’astrophysicien britannique paralysé, est du domaine de l’utopie: «Mon but est de parvenir à une compréhension globale de l’univers: pourquoi il est ainsi, quelle est sa forme et pourquoi il existe.» La réponse à ces questions consacrerait «le triomphe de la raison humaine», écrit-il.
Cette question a fait l’objet d’âpres discussions; les spécialistes ont échafaudé de nombreuses théories, souvent contradictoires. Faisons d’abord l’inventaire de nos sources d’informations valables sur ce sujet. La science ne dispose d’aucun rapport d’observation ni d’aucun témoignage à ce propos. Nous ne connaissons que le point de vue de Dieu rapporté dans le récit de la création et dans le don de la loi au mont Sinaï.
Le récit de la création suit un ordre strictement chronologique, chacune des six journées étant consacrée à une création particulière. La Bible se présente dans ce récit comme un ouvrage scientifique digne de foi; elle indique l’unité physique de mesure et la méthode de mesure (Gn1:14). Elle fixe la longueur de la journée d’une manière scientifiquement exacte: c’est le temps géoastronomique qui s’écoule pendant que la terre effectue un tour complet sur elle-même, c’est-à-dire 24 heures. En donnant la loi à Moïse, Dieu évoque la semaine de la création pour justifier la semaine de travail de six jours et le jour de repos: «Tu as six jours pour travailler ... Le septième jour, c’est le sabbat qui m’est réservé, à moi, le Seigneur ton Dieu; tu ne feras aucun travail ce jour-là ... Car en six jours j’ai créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, puis je me suis reposé le septième jour» (Ex 20:9-11).
Sous l’influence des thèses évolutionnistes, on prétend parfois que les jours de la création désignent de longues périodes. On s’appuie pour cela sur le Ps90: «Pour toi mille ans sont aussi brefs que la journée d’hier, déjà passée ...» (v.4). Mais le Ps90 et 2P3:8 n’établissent pas l’échelle du temps à laquelle Dieu serait soumis, car il est hors du temps. Ce changement d’échelle, d’apparence biblique, dilate bien le temps dans un rapport de 1:365 000; il faut cependant rejeter cet essai d’explication mathématique, car il est non biblique. Appliquée à Mt27:63, cette méthode ferait dire à Jésus: «Après 3000 ans, je ressusciterai.» Or, Jésus est ressuscité le troisième jour, exactement comme il l’avait annoncé d’avance. Les critiques minimisent souvent la portée littérale du récit de la création en affirmant qu’on peut être sauvé sans croire à l’historicité de ce récit. Je leur rétorque alors: Croyez-vous que Jésus est ressuscité le troisième jour? La plupart d’entre eux répondent par l’affirmative. Or, pour être sauvé, il n’est pas nécessaire que je croie que la résurrection se soit produite le troisième jour. Mais pourquoi adoptons-nous des attitudes différentes selon les récits bibliques? Pourquoi croire à la lettre tel récit et rejeter tel autre?
Le récit de la création occupe non seulement les deux premiers chapitres de la Bible, mais encore bien d’autres parties des Saintes Ecritures. Tous se complètent admirablement et brossent un tableau d’ensemble de l’oeuvre de Dieu. Face aux récits bibliques, il existe deux grandes attitudes inconciliables: la foi en ses affirmations ou leur critique. Cette attitude ne se manifeste pas seulement à l’égard des événements du NT tels que la résurrection de Jésus ou ses miracles; ces deux manières d’interpréter se rencontrent déjà à propos des premières pages de la Bible:
a) les deux récits attribuent à Dieu un nom différent (Elohim, Yahweh)
b) la succession des choses créées diffère: plantes - animaux
-homme (Gn 1) homme - plantes - animaux (Gn 2)
Il n’est pas difficile de répondre à ces critiques.
a) Dans la Bible, Dieu se révèle comme Père, Fils et Saint-Esprit sous plus de 700 noms différents, afin de mieux nous faire saisir l’infinie richesse de sa nature. Vouloir lier les divers noms de Dieu à différents auteurs humains - et dans ce cas il en faudrait au moins 700! - relève de l’arbitraire le plus fantaisiste, totalement étranger à l’esprit de la Bible. b) Il ne faut pas considérer le passage qui débute avec Gn 2:4b comme un deuxième récit de la création, mais plutôt comme l’explication plus poussée d’un aspect, à savoir la création de l’homme. Il s’agit donc en fait d’un récit parallèle à Gn 1, mais qui poursuit un autre but. Il répond aux questions: «Quand, où, comment, dans quel ordre, avec quel lien entre eux et avec le créateur, Dieu a-t-il créé nos deux premiers parents?» Cette méthode narrative qui consiste d’abord à donner un aperçu chronologique puis à revenir au récit pour mettre en relief tel ou tel détail se retrouve dans d’autres passages de l’Ecriture. Dans le cas présent, il est dit expressément que Dieu planta un jardin
(v. 8), ce qui laisse supposer que les plantes existaient déjà. De même, au v. 9 il est dit que Dieu «fit pousser du sol toutes sortes d’arbres»; il ne s’agit pas ici de la création des arbres. Les verbes «planter» et «faire pousser» n’indiquent pas des oeuvres créatrices, contrairement aux verbes utilisés au chapitre premier de la Genèse. Ils décrivent plutôt des opérations de transformation à partir d’un matériau déjà disponible. Considérons encore le v.
19. Si on isole ce passage de son contexte, on pourrait en déduire que les animaux ont été créés après l’homme. Mais à y regarder de plus près, il apparaît clairement que le passage de Gn 2:7-25 est fortement anthropocentrique; par conséquent, le v. 19 ne rapporte pas l’instant de la création des animaux, mais celui où l’homme leur a donné des noms. La proposition subordonnée vient simplement rappeler que les animaux - on peut d’ailleurs faire remarquer que le texte mentionne principalement les animaux terrestres, créés le même jour que l’homme - sont eux aussi sortis de la main du créateur. Il faut noter que dans le texte original hébreu, les verbes «conduisit» et «façonna» sont à des temps différents; le premier est au prétérit, ce qui correspond à notre passé simple, le second au plus-que-parfait. La traduction littérale donnerait donc:
«Le Seigneur Dieu conduisit à l’homme tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, qu’il avait façonnés avec de la terre, pour voir comment l’homme les nommerait.»
Le chapitre 40 du livre de Job ne fait pas que mentionner l’existence des monstres marins, il en donne aussi une description:
«Regarde bien ce monstre (litt. behemot) qu’est l’hippopotame: Je suis son créateur, comme je suis le tien. C’est un simple mangeur d’herbe, comme le bœuf. Mais regarde la force qu’il a dans sa croupe, admire la vigueur des muscles de son ventre! Sa queue est puissante, comme le tronc d’un cèdre; ses cuisses sont nouées par des tendons puissants. Ses os sont aussi forts que des tubes de bronze, ses côtes font penser à des barres de fer ... Si le courant est fort, il ne s’en trouble pas; même si le torrent (litt. «un Jourdain») jaillit jusqu’à sa gueule, il garde tout son calme» (15-18, 23).
Luther - et après lui d’autres traducteurs de la Bible - n’a pas traduit le mot hébreu «behemot», car il ne trouvait aucun animal connu de son temps qui corresponde parfaitement à celui décrit par Job. La queue puissante pouvait faire penser à un crocodile, mais cet animal est carnivore et non herbivore comme celui décrit. Parmi les autres grands animaux vivant en milieu aquatique, on pourrait penser à l’hippopotame; il mange bien de l’herbe, mais sa queue ne correspond pas à celle de l’animal décrit. On peut donc raisonnablement penser que Job décrit les animaux de l’espèce des dinosaures. Il faut se souvenir que le livre de Job est l’un des plus anciens de la Bible, bien que nous ne connaissions pas avec précision sa date de rédaction. Le déluge a complètement modifié la surface de la terre; d’autres montagnes sont apparues, d’autres fleuves ont jailli, d’autres mers et d’autres océans se sont formés. La mention du Jourdain (v. 23) donne à penser que les dinosaures vivaient encore après le déluge. Pour échapper au déluge, il a donc fallu que ces animaux trouvent refuge dans l’arche. Mais de tels monstres adultes auraient nécessité un espace trop grand. On peut donc supposer que Noé a pris avec lui des jeunes dinosaures, ou même simplement des œufs de ces animaux. Après le déluge, ces monstres n’ont plus trouvé les conditions écologiques et climatiques pour lesquelles ils avaient été créés; leur espèce a donc disparu. Cette explication sur la disparition des dinosaures est plus plausible que celle avancée par ceux qui rejettent la Bible.
Le couple initial, Adam e Eve, eut deux fils, Caïn et Abel. Caïn tua son frère. Peu après «Caïn s’éloigna de la face de l’Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Eden. Caïn connut sa femme; elle conçut et enfanta Hénoc» (Gn 4:16-17). D’où sort subitement cette femme de Caïn?
Si la Bible devait fournir toutes les réponses explicites aux questions que nous nous posons et que nous pouvons déduire du texte, elle devrait comporter une centaine de volumes comme elle! Or, Dieu ne nous a donné qu’un seul livre, mais avec la faculté de raisonner. Il nous est donc possible de répondre à des questions comme celle-ci et à d’autres encore qui ne sont pas directement abordées dans le texte.
Dans Genèse 5:3-4, il est écrit: «Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et lui donna le nom de Seth. Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans; et il engendra des fils et des filles.» Nous pouvons donc en déduire que le premier couple eut une très grande quantité d’enfants. Caïn n’avait qu’une possibilité: épouser l’une de ses sœurs. L’introduction du péché dans le monde n’amena pas seulement la mort et la souffrance dans le monde, mais également une dégénérescence progressive de la race humaine. A partir de Moïse, c’est-à-dire environ 2500 ans plus tard, Dieu interdit le mariage entre parents(Lv 18), à cause des tares qui s’ajoutaient. Abraham vécut 400 ans avant Moïse. De son temps, cette interdiction n’existait pas encore, et le patriarche épousa sa demi-sœur Saraï (Gn 20:12).
La vie apparaît sous des formes variées et plus ou moins complexes. Mais même la cellule la plus simple est d’une constitution si compliquée et d’une finalité telle qu’elle dépasse tout ce que l’esprit humain a pu inventer. Pour expliquer l’origine de la vie, deux thèses opposées sont en présence: l’évolutionnisme et le créationnisme. La première donne de la vie la définition suivante:
«La vie est un événement purement matériel, qui peut donc se décrire en termes physico-chimiques; elle se différencie de la matière inerte uniquement par sa complexité.»
Depuis Darwin, la théorie évolutionniste a été battue en brèche par des spécialistes de différentes branches de la science (informatique, biologie, astronomie, paléontologie, géologie, médecine). A la base de la controverse création évolution il y aura toujours une opposition irréductible, liée au fait que les deux thèses proposent un modèle de référence radicalement différent. On pourrait sortir de cette impasse au moyen d’un système reposant exclusivement sur des expériences scientifiques. Mais il faudrait alors que ces expériences ne prêtent flanc à aucune critique, car le seul fait de réaliser une contre-expérience solidement prouvée ou d’apporter des démentis bien étayés suffirait à discréditer la théorie scientifique en question. Si aucune expérience contraire ne vient s’opposer à la théorie, celle-ci gagne en certitude et pourra valablement interpréter des faits encore inexplicables. Ainsi, on peut s’appuyer sur toutes les expériences qui prouvent que l’énergie est indépendante du système de référence considéré. C’est ce qui a rendu possible le vol sur la lune - jamais entrepris auparavant - car les techniciens étaient certains de l’absolue validité de cette loi dans n’importe quelles conditions. Les affirmations relatives à l’échange d’informations sont d’une fiabilité comparable. Nous disposons donc d’un argument extrêmement solide sur le plan des lois naturelles. La matière et l’énergie sont certes des grandeurs fondamentales nécessaires aux organismes vivants, mais elles ne différencient pas les organismes vivants de la matière inanimée. Ce qui caractérise formellement tout organisme vivant, c’est l’«information» qu’il contient et qui lui est indispensable pour le déroulement de sa vie. C’est l’information qui régule toutes ses fonctions vitales, c’est l’information génétique qui préside au processus de multiplication. La transmission des informations joue un rôle considérable dans tout ce qui vit. Ainsi, lorsque des insectes transportent le pollen d’une fleur à une autre, c’est avant tout le transfert d’une information de nature génétique. La matière qui sert de support à cette information n’a que peu d’importance. L’information ne décrit pas encore la vie dans sa totalité et sa complexité, mais elle en constitue un élément essentiel.
C’est sans aucun doute l’homme qui possède le système de traitement d’information le plus sophistiqué. Si on totalise toutes les informations conscientes (parole, mouvement volontaire des membres, etc.) et inconscientes (système neurovégétatif, système hormonal), on arrive à un chiffre d’environ 1024 bits par jour! Ce chiffre astronomique qui exprime la quantité d’informations traitées journellement par l’homme est un million de fois plus élevé que la somme de toutes les connaissances consignées dans toutes les bibliothèques du monde, évaluées à 1018 bits.
Si l’on examine la question de l’origine de la vie en s’appuyant sur la théorie de l’information, il faut considérer, comme dans tout système qui transmet ou traite l’information, les théorèmes suivants:
8. Il n’existe aucune information qui soit le fait du hasard.
Ainsi, en opposition à l’évolutionnisme, on peut définir la vie comme suit:
Cette formule brève montre que la vie possède une composante immatérielle à côté de sa composante matérielle. La partie immatérielle comprend l’information venant d’une source spirituelle. Mais cela ne suffit pas pour décrire la partie immatérielle de la vie. Peu après la mort, les cellules du corps contiennent encore l’information génétique, mais il manque cependant ce qui fait toute la différence entre la vie et la mort. Cette différence est visible pour tous, même si elle est insaisissable scientifiquement.
Jusqu’à présent, aucune des conceptions propagées, relatives à la naissance autonome de l’information dans la matière, n’a pu être démontrée par l’expérience. On se demande alors pourquoi M. Eigen croit toujours pouvoir démontrer un jour l’origine matérielle de l’information: «Nous devons chercher un algorithme, une directive naturelle pour expliquer l’origine de l’information» («Stufen zum Leben», Piper-Verlag, 1987, p. 41). Ses paroles: «L’information provient de la non-information» (p. 55), contredisent toutes les expériences et n’ont donc aucun lien avec la réalité. Par contre, les huit propositions indiquées ci-dessus ont été maintes fois confirmées par l’expérience et n’ont jamais été prises en défaut dans aucun laboratoire du monde. Il est donc légitime de se poser la question suivante: «La vie ne procéderait-elle pas d’une intention créatrice délibérée?» C’est cette intention que révèle la Bible. La source spirituelle de toute information - et par conséquent la source de l’information biologique -, nécessaire à la science informatique, apparaît dès les premiers mots de la Bible: «Au commencement, Dieu créa ...» (Gn 1:1). La théorie évolutionniste prétend, quant à elle, que l’information présente dans l’organisme vivant n’a pas besoin d’émetteur. Cette affirmation est démentie tous les jours par l’informatique. C’est pourquoi cette science fournit aujourd’hui les arguments les plus solides en faveur d’une création des êtres vivants.