POLLUTION ET AVENIR DE NOTRE PLANETE

La nature a été conçue d’une façon telle, qu’un équilibre délicat maintient la planète dans un parfait état de conservation. La nature se maintient dans un état pureté... quand l’homme n’y apporte pas sa pollution.

POLLUTION: UNE PLANETE EN PERDITION

D’une société agricole à la société de gaspillage

Il y a un peu plus d’un siècle, bien avant qu'on parle d'écologie, notre planète était encore quasiment immaculée. Petit à petit, l’homme se libéra de la servitude de l'énergie animale depuis qu’un certain Denis Papin vit trembloter le couvercle d’une marmite en ébullition. Depuis, l’homme remplaça l’énergie animale par la machine. Puis tout à coup, au siècle dernier, on assista au phénomène irréversible de la révolution industrielle. Des usines surgirent de partout, elles poussèrent comme des champignons. Elles étaient laides, une véritable offense à l’œil. Le charbon, extrait des profondeurs, n'arrangeait pas la chose.

Puis vint le pétrole. L’industrie chimique prit alors un essor prodigieux, au point que des produits qui n’existaient pas dans la nature, furent mis en vente sur le marché. Puis l’agriculture défaillante trouva un apport appréciable dans les engrais, non plus naturels mais engrais chimiques, puis dans les pesticides toxiques, puis dans les OGM,...

La société de consommation

Une nouvelle mentalité s’installa  : La société dite "de consommation". Ce fut cette mentalité qui donna le signal de la course à la production. Par exemple, la production de la France entre 1918 et 1940 avait été en augmentation de 3% seulement. Entre 1945 et aujourd’hui, elle a dépassé les 300%.

Mais pour produire, il faut consommer, forcément !

Tout cela nous amène naturellement à la société dite de "gaspillage", où tout est construit pour ne pas durer. Quand nous, les Européens, nous en étions au "prêt à porter", les Américains en étaient déjà au "prêt à jeter", et aujourd'hui nous leur emboîtons le pas !

Pollution par les déchets

Au rythme d’une production souvent effrénée, les déchets s’accumulent. Les fumées des usines ne sont pas inoffensives. Les nouvelles matières qu’on emploie ne sont pas toutes biodégradables. Le commandant Cousteau, l’explorateur des profondeurs, a tiré la sonnette d’alarme en disant que, au large du Rhône qui charrie des tonnes et des tonnes de plastiques, le fond de la Méditerranée se couvre des dits plastiques, tuant la faune et la flore méditerranéenne.

En Suisse, le beau lac Léman s’asphyxie peu à peu malgré toutes les stations d’épuration qui coûtent des millions. Les pesticides employés aux abords, dans les vignes et les cultures, finissent par se retrouver dans le lac, quelque part, développant de nouveaux types d’algues parasites qui asphyxient le lac.

J’ai un oncle qui était horticulteur. Il me raconta que, jeune horticulteur, avant la guerre il recueillait les eaux usées du quartier et s’en servait avec profit pour son horticulture. Vingt ans plus tard, les mêmes eaux usées étaient devenues mortelles. Là où elles passaient, les arbres fruitiers dépérissaient ! Or ces petits ruisseaux vont dans les rivières et les rivières terminent toujours dans la mer, qui devient le dépotoir tout désigné pour les résidus dangereux.

Une société belge, travaillant pour le compte de la Suisse et de l’Allemagne, déverse des déchets toxiques loin dans la mer du Nord. L’océan, si vaste, se pollue à son tour.

Est-ce sans raison que, dans un pays occidental voisin, on conseille à la population de ne manger du poisson de haute mer que deux fois par semaine ? Est-ce sans raison que certaines plages de la Méditerranée en arrivent à être interdites à la baignade ? S’y baigner c’est risquer des allergies de toutes espèces. Est-ce sans raison qu’on trouve des résidus de pesticides dans la graisse des phoques du Pôle Sud ?

Et puis, il y a le dernier-né de la science que, je parle de l'énergie nucléaire. Même si son application reste pacifique, (ce qui n’est pas prouvé), les déchets, on le sait, sont dangereux. Ils sont stockés dans des fûts hermétiques jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée... On propose de les descendre dans les fosses abyssales des océans, à 10.000 ou 11.000 mètres de profondeur, ou de les entreposer dans les couches stables de la terre, comme les mines de sel. Cela veut bien dire que la solution n’est pas trouvée. Certains ont avancé l’idée de les envoyer par des fusées sur la Lune, par exemple…

Je ne résiste pas au désir de vous lire en Apocalypse 8 :10-11. "Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile, ardente comme un flambeau ; elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est Absinthe ; le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères".

Imaginez une de ces fusées - qui rate une fois sur dix - emportant avec elle un stock de déchets radioactifs nous retombant sur la tête comme cette étoile appelée Absinthe qui empoisonne tout l’environnement. Au fait, savez-vous comment ont dit Absinthe en Russe ? Tchernobyl ! Il y a là de quoi trembler.

Je ne veux pas dire que là est l’interprétation du texte. Mais quelle que soit l’interprétation qu’on en donne, il nous faut admettre que la Bible serre la réalité de près. Si les images que je vous ai lues sont inquiétantes, c’est notre siècle qui le veut.

Pollution de l'atmosphère

Deux mots encore sur la pollution de l’atmosphère et ce fameux effet de serre qui met en danger l’équilibre climatique de la planète. Outre les avions qui déversent des milliers de tonnes de gaz brûlés, auxquels s’additionnent le C02 produit par les activités humaines modernes, savez-vous que sous le ciel de Pittsburgh, le plus grand centre industriel du monde, les étoiles de la Voie Lactée ne sont plus visibles depuis 50 ans ? A 70 kms. de Pittsburgh, les arbres géants de la forêt dépérissent, incapables de résister à des maladies auxquelles ils résistaient très bien autrefois.

Quand je parlais de ces choses il y a 20 ans, les gens écoutaient d’une oreille distraite. "Des arbres qui meurent ! Cela n’arrive qu’en Amérique !" Mais aujourd’hui les médias de chez nous en parlent : Nos forêts sont atteintes ! Or, un grand arbre à lui tout seul donne autant d’oxygène qu’1 km² d’océan. Cela nous montre l’importance des forêts. Savez qu’un seul grand quotidien, un seul parmi les centaines d’autres, d’Amérique ou de chez nous, qui sort toute les semaines un journal avec 100-120 pages, emploie pour la fabrication de son papier chaque année 40.000 hectares de forêts. Ce sont là des chiffres étourdissants qui nous font se demander si on les a bien lus !

On sait aussi que les grandes forêts de l’Amazonie, le Matto Grosso, sont les poumons de notre monde. Les Brésiliens sont déjà bien avancés dans l’exploitation souvent anarchique de leurs richesses forestières. Les écologistes occidentaux protestent, mais il leur est répondu : "Vous exploitez bien vos richesses, vous. Pourquoi n’exploiterions-nous pas les nôtres ?". Or, une étude récente a prouvé que si la civilisation de l’Antiquité était viable à l’échelle planétaire, que celle du Moyen Age l’était aussi, ainsi que celle de la Révolution française de 1789, notre civilisation moderne, elle, n’est pas viable à l’échelle planétaire.

Le professeur René Dumont, qui fut candidat aux élections présidentielles, nous donne un exemple entre cent. Il dit que si tous les habitants de la planète utilisaient le cuivre comme le font les Etats-Unis, dans un mois il n’y aurait plus un gramme de cuivre disponible. C’est bien la preuve que notre façon de vivre n’est pas viable.

Il n’y a pas si longtemps, notre terre nous semblait tellement grande ! Elle a été ramenée à des proportions beaucoup plus congrues depuis qu’un satellite en fait le tour en 1h et demie. Notre terre a été comparée, et j’apprécie la justesse de cette comparaison, à un vaisseau spatial qui a embarqué 6 milliards de passagers : A bord, tout est prévu, mais tout est limité. Dans des limites raisonnables, tout se régénère et le cycle recommence ; mais quand le point de saturation est atteint et dépassé, le cycle naturel se brise et le déséquilibre mortel s’installe. Beaucoup de nos savants disent que nous avons atteint, et pour certains dépassé, le point de non-retour.

La décroissance

Quel est la solution à cette situation ? Voyons ce qu’en disait le professeur René Dumont. Pour lui, il ne se contentait pas de dire des choses, il les appliquait. Il ne mangeait de la viande que deux fois par semaine et ne se servait de sa voiture automobile qu’un minimum absolu. La solution du professeur Dumont pour le salut de notre monde est la décroissance.

Mais, vous l’avez compris comme moi, il prêchait dans le désert. Nos économistes, nos syndicalistes, font de l’apoplexie à l’idée de la décroissance. Ils ne connaissent pas d’autre langage que la croissance. D’ailleurs aujourd’hui, personne ne veut rétrograder. "Rétrograder ? Ce serait être rétrograde !"

Mais croyez-vous que ce soit être rétrograde que de rétrograder ? Supposons qu’un ami me dise : "je viens d’acheter une voiture, c’est une voiture révolutionnaire ; elle vient de sortir et est unique en son genre. L’aiguille du compteur, sa vitesse, est comme la croissance économique : elle ne rétrograde pas. Viens, on va l’essayer ensemble !" Non merci, aller dans une voiture dont la vitesse ne rétrograde pas, je préfère aller à pied !

Or nous en sommes là dans notre monde : on ne peut plus rétrograder, c’est devenu impossible. Il nous faut aller de l’avant et viser "toujours plus de croissance économique".

Les hommes avertis tentent maintenant d’arrêter un bienfait qui tourne à la catastrophe. Les hommes se sont créés un monstre à la Frankenstein, qui échappe à leur contrôle et qui se retourne contre eux. Devant la nécessité devenue pressante, les Anglo-Saxons parlent d’une civilisation "post-industrielle". Des mutations profondes sont en cours. Nul ne peut prévoir ce que cela va donner.

Un savant Anglais a dit : "J’ai une fille de 17 ans, je ne sais pas dans quel monde elle vivra, mais je sais une chose, c’est qu’elle ne vivra pas dans mon monde à moi".

Les choses sont en train de basculer rapidement. Il y a 50 ans encore, les évangélistes avec leur Bible, parlaient de la fin du monde. Maintenant ce ne sont plus les évangélistes qui parlent de la fin du monde, ce sont les savants. Pour certains d’entre eux, la machine s’est emballée. Elle ne répond plus aux commandes et au prochain virage, ce sera le feu d’artifices !

LA CRISE

La crise alimentaire

Au début du siècle dernier, des savants athées prétendaient qu’en raison de la production céréalière mondiale et des moyens de communications modernes, l’ère des famines était désormais terminée. D’après eux il suffirait de connaître où était la famine, puis d’y acheminer l’aide. Ils concluaient que, du coup, la Bible était démodée car elle prévoyait des famines pour les derniers temps! Le résultat est qu’au moment où je vous parle, dans l’heure qui va suivre, des milliers de personnes dans le tiers-monde vont mourir de faim. Les réserves alimentaires mondiales sont sur la corde raide, dans ce sens que nous tournons "à la récolte", "à l’année". Que deux années consécutives de sécheresse atteignent l’Occident, comme en 2003, et c’est ce tiers-monde ou ce quart-monde qui basculera dans la famine générale.

Notre société actuelle est vraiment ce que la Bible appelle un "colosse aux pieds d’argile", à la fois puissant et fragile. Que les cheiks arabes nous coupent le robinet du pétrole, et tout l’occident vacille ; les milieux financiers sont pris de panique. Si l’économie mondiale s’effondre, les risques sont épouvantables. Pourquoi ? Parce que les canons parleront. Et ceux-ci ont maintenant des charges nucléaires ! Le risque lié à une guerre nucléaire est grave.

La crise morale

Une autre crise encore : la crise morale de notre planète. Les lois de base de la société sont à l’agonie. Les lois, dans nos pays francophones, sont fondées sur ce qu’on appelle encore aujourd’hui "le code Napoléon". Ce code tient très largement compte de la grande loi de Dieu, la loi du Sinaï. Mais quand les lois des nations ne reflètent plus la loi de Dieu, les lois morales sont à l’agonie.

Le fondement du mariage est à l’agonie dans notre société : Pureté, fidélité, constance, place dans le couple, ces valeurs sont remises en question. L’autorité est contestée à tous les niveaux dès l’école primaire.

Quand j’étais petit, si l’instituteur faisait une remarque, j’en avais une deuxième chez moi. Aujourd’hui, s’il fait une remarque, il risque d’avoir le poing des parents dans la figure. L’autorité est contestée à l’école, dans la famille, dans la société, devant les représentants de l’ordre. Partout la violence s’installe en permanence.

J’ai été accroché par ces paroles qui se trouvent dans le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, au chapitre 11 et au verset 18 où il est question du retour de Jésus-Christ : "Il vient pour détruire ceux qui détruisent la terre".

Il y a 30 ou 35 ans, ces paroles n’avaient aucune signification pour personne, car on commençait à peine à parler d’écologie. C’est la preuve qu’avec la Bible nous avons un livre divin mais qui pourtant nous parle d’actualités. En effet, avant même qu’on parle de pollution, ces sujets étaient déjà écrits pour avertir notre génération qui a atteint la fin des temps, des choses qui l’attendent.

Ces paroles m’ont donc accroché, intrigué, et je me demandais : "Il vient pour détruire ceux qui détruisent la terre", qu’est ce que cela peut bien vouloir dire ?

Tout est-il perdu ? Y a-t-il une solution à la pollution ?

Alors… y a-t-il y a une solution a ce gravissime problème ? Il y a une solution. Pour moi, qui crois à la Bible et qui ai de solides raisons pour y croire, c’est la Bible seule qui nous donne la solution. La Bible est le seul livre au monde qui nous donne ou nous révèle le sens de l’Histoire, car l’Histoire a un sens.

Notre monde va quelque part. Où ? Dans quel sens ? Demandez-en le sens à tous les grands politiciens qui nous gouvernent et ils vous diront : "On n’en sait rien". Nul ne peut dire où va le monde, ce qu’il en sera dans 15 ans, dans 20 ans, ni de quel coté il va bondir, sauter ou déraper ! Ils n’en savent rien.

Mais la Bible le connaît, parce qu’elle est le livre du Maître de l’Histoire !

L’histoire de notre monde est un peu comme quand je récite l’alphabet. Quand je dis A, B, C, D, E… je ne vais pas n’importe où, je vais quelque part. Je commence à A, alpha et je vais vers la lettre Z. De même il y a un sens à l’histoire de notre monde. Et c’est là la bonne nouvelle de l’évangile.

Ce ne sont pas des forces aveugles qui conduisent notre monde. Dieu a son mot à dire dans une création qui est la sienne. Le monde lui appartient et Dieu a un plan de salut pour le monde, et nous avons tout à gagner de le connaître.

La politique, le matérialisme, les sciences, la philosophie, les religions non plus, n’ont pas de remède à ces fléaux. Les quelques bonnes trouvailles de Sigmund Freud n’arrangent rien. Nous sommes dans un monde de plus en plus déboussolé. Psychoses et névroses sont les maladies d’une civilisation en crise. Jean-Paul Sartre, le maître à penser des Français, a un jour dit cette phrase qui va maintenant me servir de tremplin : "Tout point fini dans ce monde est absurde, s’il n’a pas sa référence dans l’infini". Et Jean-Paul Sartre, n’ayant pas trouvé ce point de référence dans l’infini, en a conclu à l’absurdité de toute chose. "Tout est absurde !" D’où la philosophie de l’absurde ! Si mes sources sont exactes, il aurait même terminé un livre avec ces mots : "J’ai menti, je sais que j’ai menti et je mentirai encore". Non pas que Jean-Paul Sartre soit un cynique, mais tout simplement parce que pour lui il n’y avait pas de vérité. N’ayant pas trouvé la vérité dans l’infini, il en a conclu à l’absurdité de la vérité. Il n’y a pas de réponse non plus du côté d’une certaine théologie qui est celle de la mort de Dieu !

Alors il y a-t-il un remède ? Eh bien oui ! Et le voici. Ce point de référence que Jean-Paul Sartre n’a pas trouvé, la Bible nous le fait découvrir. C’est la réponse à tout ce que nous croyons avoir de la valeur. Ce qui a de la valeur, les grands principes moraux, ont leur référence, ou leur équivalent si vous préférez, dans l’infini: Une référence externe à l’homme...

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