Comme l'existence historique de Jésus n'est pas remise en question par les historiens et que le sujet traité concerne sa résurrection, nous ne développerons pas ce point. Nous nous contenterons de mentionner que son existence est attestée par de très nombreux auteurs chrétiens (NT, Pères de l'Eglise, …) ainsi que par des auteurs non chrétiens (Tacite, Josèphe, le Talmud[1], …).
Le fait que Jésus ait été crucifié est généralement admis par les historiens.
Le supplice de la crucifixion était généralement précédé de flagellation (ce qui a été le cas pour Jésus, comme le rapportent les évangiles). Beaucoup mouraient lors de la flagellation (fouet avec des lanières de cuir garnies de billes métalliques et d'éclats d'os) qui déchiquetait le corps[2]. Ceux qui ne mourraient pas, subissaient les effets d'une perte de sang importante (choc hypovolémique) : accélération du rythme cardiaque, évanouissement ou collapsus, reins qui ne produisent plus d'urine, soif intense[3]. Jésus devait se trouver dans cet état critique grave avant la crucifixion[4]. Il a ensuite été crucifié, puis a reçu un coup de lance dans le côté, d'où il est sorti du sang et de l'eau. Cela confirme que Jésus était bien mort lorsqu'il a reçu le coup de lance, car pour une mort par asphyxie il est médicalement connu qu'il y a une poche de liquide qui se forme autour des poumons et du coeur[5]. C'est probablement ce liquide que Jean appelle de l'eau.
Le fait que Jésus soit mort est encore confirmé par :
Le témoignage des évangiles qui parlent du moment où Jésus expira.
Le témoignage du centurion rapporté dans les évangiles. A cet égard, il faut souligner que les soldats romains ayant l'habitude de ce genre d'exécution, ils savaient faire la différence entre un mort et un mourant. De plus, si un prisonnier réussissait à s'enfuir, les soldats responsables étaient exécutés à sa place : cela était donc un puissant motif pour qu'ils s'assurent de façon certaine de sa mort[6].
L'absence de tout document de l'époque qui nierait le fait que Jésus soit mort[7].
Le fait qu'il ait été embaumé et mis dans un linceul par Joseph d'Arimathée et Nicodème : s'il n'était pas mort ceux-ci s'en seraient rendu compte[8].
Les évangiles rapportent que les femmes (Marie-Madeleine, Jeanne, Marie mère de Jacques, ...), Pierre et Jean ont constaté que le tombeau était vide.
Les soldats qui gardaient le sépulcre ont constaté qu'il était vide (Mt 28.11-15).
Les principaux sacrificateurs (ennemis de Jésus) ne mettent pas en doute le fait que le tombeau soit vide puisqu'ils soudoient les gardes pour qu'ils racontent que ce sont les disciples qui ont volé le corps (Mt 28.11-15)
"Dans tous les fragments de documentation que nous possédons au sujet de cette lointaine controverse, il n'est fait mention d'aucune personne autorisée ayant affirmé que le corps de Jésus était toujours dans le tombeau. Seules les raisons pour lesquelles il n'y était point se trouvent rapportées. De la totalité des anciens documents se dégage la persistante impression qu'il était considéré comme notoire que le sépulcre était vide."[9]
Il est de plus intéressant de noter qu'il n'existe aucune trace que ce soit dans la Bible ou dans un document apocryphe, incontestablement d'époque ancienne, que qui que ce soit ait jamais rendu hommage à la tombe de Jésus-Christ.[10]
Lors de l'arrestation du Seigneur, "tous l'abandonnèrent et prirent la fuite" (Mc 14.50). Après la crucifixion, ils se "barricadaient chez eux" par crainte des juifs (Jn 20.19).
Quelques jours après, ils sont dans la joie (Lc 24.41, 52, 53). De plus, affrontant la persécution, ces hommes annoncent Christ (Ac 2.14,
5.42), et se réjouissent même d'avoir souffert pour Lui (Ac 5.41) !
Si les juifs n'ont pas disparu au sein de la diaspora, c'est parce que les structures sociales qui faisaient leur identité nationale comptaient beaucoup pour eux. Ils croyaient qu'elles leur avaient été confiées par Dieu et que les abandonner revenait à faire risquer l'enfer à leur âme après la mort. Ces structures s'articulaient notamment autour des 5 points fondamentaux suivants : les sacrifices pour expier les péchés, l'obéissance aux lois mosaïques pour faire partie du peuple de Dieu, le respect du sabbat, un monothéisme qui leur interdisait de croire que quelqu'un puisse être homme et Dieu, l'attente d'un Messie glorieux.
Or, environ 5 semaines après la crucifixion de Jésus qui se présentait comme le Messie (drôle de Messie glorieux pour les juifs !) il y avait déjà 10 000 juifs qui se réclamaient de lui et qui étaient prêts à abandonner ou à modifier les 5 points précédents, qui pourtant, depuis des siècles, demeuraient incontournables pour un juif !
Quel fait (si ce n'est celui de la résurrection …) peut-il être à même d'expliquer un tel phénomène ?
C'est à Jérusalem (ville où Jésus a été mis au tombeau) et non à des milliers de km de là que les disciples ont commencé à prêcher la résurrection : si Jésus n'étaient pas ressuscité les habitants de Jérusalem auraient eu vite fait de réduire ce mensonge à néant.
La communion : les disciples se retrouvaient régulièrement pour un repas festif, pour se remémorer l'assassinat public, grotesque et humiliant enduré par Jésus ! Comment expliquer cela si ce n'est parce qu'ils savaient qu'il avait vaincu la mort ?
Le supplice de la croix était considéré comme un supplice infamant. Comment expliquer la propagation d'une religion basée sur l'adoration d'un homme ayant subit la mort la plus ignominieuse qui soit ? Seule la résurrection permet d'expliquer "raisonnablement" cela !
Joseph d'Arimatée est venu chercher le corps de Jésus pour l'ensevelir dignement dans son sépulcre : si l'histoire de la résurrection de Jésus avait été inventée il serait assez étonnant qu'on y ait mis ce fait car Joseph d'Arimatée était un des membres du sanhédrin qui avait condamné Jésus !
Cette théorie ne tient pas compte de l'inhumation, de la garde devant le tombeau, des affirmations du tombeau vide, des apparitions de Jésus, de la transformation des disciples.
De plus, si ceux qui avaient enterré Jésus étaient les Romains ou les chefs Juifs, ils auraient alors pu facilement ressortir le corps pour tuer le christianisme naissant!
Cette théorie implique alors que Pierre et Jean se seraient aussi trompés de tombeau. Elle ne tient pas compte des apparitions de Jésus ainsi que de la transformation des disciples.
De plus, si les femmes s'étaient effectivement trompées de tombeau, les chefs des juifs ou les Romains auraient eu tôt fait de montrer le vrai tombeau avec le corps du Seigneur : n'avaient-ils pas placé une garde devant celui-ci ?
Le tombeau vide est une donnée implicite de la "tradition" transmise par Paul en 1 Co 15.1-8 ; or ce texte est très ancien et il doit dater d'avant 50 av. JC[11]. Les évangiles, bien que plus récents, sont aussi d'anciennes sources. Ces écrits circulaient donc alors que des témoins des événements étaient toujours en vie : si ce qu'ils racontaient était des légendes, ils n'auraient donc pu avoir aucune crédibilité !
"A.N. Sherwin-White, le grand historien classique de l'université d'Oxford (…) a fait une étude serrée sur les enjolivements légendaires dans l'antiquité. Avec le résultat suivant : même deux pleines générations ne suffisent pas pour que des ajouts légendaires viennent effacer un noyau historique solide."[12]. Il a pu dire que "si les Evangiles étaient corrompus par une légende au point d'en être aussi vite et aussi fortement déformés, ce serait un fait unique dans l'histoire."[13].
Si le récit de la résurrection avait été inventé :
Ce ne sont probablement pas des femmes qui auraient été mises comme premiers témoins de la résurrection : elles étaient placées tellement bas sur l'échelle sociale de la Palestine au 1er siècle, qu'on ne les autorisait même pas à témoigner dans un tribunal juif : leur témoignage était considéré comme nul[14].
Il serait assez inconcevable qu'on ai imaginé la participation de Joseph d'Arimathée pour ensevelir le Seigneur, car il était un des membres du sanhédrin qui avait condamné Jésus !
Enfin, les juifs attendaient une résurrection à la fin de l'histoire, au dernier jour : "Au lieu de cadrer avec l'espérance populaire en matière de résurrection, ce qui est arrivé à Jésus la contredit. L'extraordinaire nouveauté de la position chrétienne d'alors a été obscurcie par deux millénaires de compréhension chrétienne de la résurrection ; pourtant, au moment où l'événement s'est produit, il n'avait rien d'orthodoxe. Il était révolutionnaire."[16].
De plus, cette théorie n'explique pas la transformation des disciples. Elle implique même que les disciples auraient accepté d'aller au martyr pour des fables qu'ils auraient pertinemment su être des fables !..
Il faut enfin rajouter un mot sur la théorie selon laquelle la résurrection de Jésus ne serait qu'une reprise de mythes païens[17] :
La théorie selon laquelle l'adoration de divinités mourant et revenant à la vie (Tammuz en Mésopotamie, Adonis en Syrie, Attis en Asie Mineure, Osiris en Egypte) était répandue, a été proposé par Sir James Frazer, en 1906. Cette théorie repose en fait sur des preuves très fragiles.
En ce qui concerne la divinité mésopotamienne Tammuz (le Dumuzi Sumérien), sa résurrection par la déesse Inanna-Ishatar a été affirmée alors que manque la fin des textes Akkadiens et Sumériens du mythe "La descente d'Inanna (Ishtar)" ; le seul appui est une ligne dans un fragment de texte obscur, selon lequel, après que Dumuzi ait été envoyé aux enfers, sa soeur l'aurait remplacé pour la moitié de l'année.
Quant à Adonis, les 4 textes qui parlent de sa résurrection sont tardifs puisqu'ils sont datés entre le IIème et IVème ap. JC.
En ce qui concerne Attis, l'époux de Cybèle, ce n'est qu'à partir de 150 ap. JC. qu'on le voit apparaître comme un dieu ressuscité !
Finalement, il ne reste qu'Osiris pour lequel on a des preuves anciennes de "résurrection" ; la plus ancienne version complète du mythe de sa mort et de sa double résurrection par Isis est trouvée chez Plutarque qui a écrit au IIème ap. JC ; ce récit s'accorde avec des affirmations de textes égyptiens bien plus anciens. Mais c'est une erreur que de considérer que la résurrection de la tradition hébraïque corresponde à la vue égyptienne de la vie après la mort ; pour atteindre l'immortalité, les égyptiens devaient : être momifiés, être nourri (par de la nourriture amenée régulièrement dans la tombe ou par des représentations magiques de nourriture sur les murs de la tombe), être enterré avec des formules magiques. Osiris qui est toujours dessiné sous forme momifiée ne saurait être une inspiration du Christ ressuscité. Roland de Vaux affirme que dire qu'Osiris a été ramené à la vie signifie que grâce aux soins d'Isis, il peut mener une vie outre tombe, qui est presqu'une réplique parfaite de la vie sur terre ; mais il ne reviendra jamais parmi les vivants et ne régnera que sur les morts ; ce dieu revivifié est en fait un dieu momie.
Outre toutes ces remarques, voici ce que souligne Mc Grath Alister, à propos de ces mythes païens que certains voudraient voir comme la source d'inspiration de la résurrection de Christ : "les documents du Nouveau Testament indiquent avec précision le lieu et la date de la mort et de la résurrection de Christ, et n'hésitent pas à citer le nom des témoins de ces deux événements. Le contraste avec la forme non historique de la mythologie est saisissant. De plus il n'existe aucun exemple connu dans la littérature païenne où ce mythe aurait été appliqué à un personnage historique précis, si bien que les auteurs du Nouveau Testament auraient donné à cette mythologie une formé étonnamment originale."[18].
Par résurrection spirituelle il faut comprendre cette pensée selon laquelle Jésus ne serait ressuscité que dans la foi et dans la prédication des disciples, sans réalité historique derrière.
Cette explication ne tient pas compte du fait que "les juifs avaient une conception physique de la résurrection. Pour eux, la résurrection concernait d'abord les os des morts, pas même la chair qu'ils considéraient comme périssable. Une fois la chair décomposée, les juifs avaient coutume de rassembler les os de leurs morts pour les ranger dans des boîtes afin de les conserver jusqu'à la résurrection de la fin du monde, où Dieu devait relever les justes d'Israël et les réunir sous son règne définitif."[15].
Cette explication ne tient pas non plus compte du tombeau vide : il aurait été tellement facile pour les chefs juifs ou pour les romains de réduire au silence le christianisme naissant en montrant le corps de Jésus. De plus, lors de certaines de ses apparitions, Jésus prend soin de montrer qu'il n'est pas un simple esprit, mais qu'il a un corps (Lc 24.36-43).
Seuls certains tempéraments sont sujets aux hallucinations. Il est difficile de faire rentrer dans cette catégorie Pierre, Thomas, Paul, Jacques.
Elles surviennent à des personnes qui pendant des années ont désiré ardemment quelque chose. Ce n'était certainement pas le cas des disciples puisqu'ils étaient incrédules face à la résurrection.
Elles affectent souvent une personne en un lieu et à des moments précis ; ici il s'agit de groupes (2, 11, 500, ...), de lieux (lac, route, chambre, jardin, ...) et de moments différents.
Elles se produisent en général pendant un certain temps, avec une fréquence et une intensité qui augmentent : ici, tout s'arrête brusquement au bout de quarante jours.
Il est très improbable que des personnes différentes, provenant d'arrières plans différents aient la même illusion.
De plus, s'il s'était agit d'hallucinations, les chefs des juifs ou les Romains auraient eut tôt fait de montrer le corps de Jésus pour faire taire ce bruit.
Cette théorie ne tient pas compte de la garde qui était placée devant le tombeau. Elle ne permet pas non plus d'expliquer le brusque changement qui s'est opéré dans la vie des disciples. Si les disciples avaient volé le corps, ils auraient cherché à s'enfuir le plus rapidement possible du tombeau et n'auraient pas pris le temps d'enlever le linceul et de le laisser dans le tombeau !
Elle implique de plus que les disciples auraient accepté de mourir martyrisés pour une cause qu'ils auraient sue fausse !
Cette théorie ne tient pas compte des apparitions, ni du changement qui s'est opéré dans la vie des disciples. Elle ne tient pas non plus compte du fait que le linceul était resté dans le tombeau : les Romains n'auraient sûrement pas pris le temps d'enlever le linceul s'ils avaient volé le corps.
De plus, si les Romains avaient pris le corps, ils auraient eu vite fait de le "ressortir" pour arrêter les troubles que cela générait.
Cette théorie ne tient pas compte des apparitions, ni du changement qui s'est opéré dans la vie des disciples. Elle ne tient pas non plus compte du fait que le linceul était resté dans le tombeau : les Juifs n'auraient sûrement pas pris le temps d'enlever le linceul s'ils avaient volé le corps.
De plus, si les Juifs avaient pris le corps, ils auraient eu vite fait de le "ressortir" pour arrêter le christianisme naissant qui détruisait le judaïsme.
Cela n'explique pas comment il aurait pu sortir du tombeau : il y avait une pierre énorme à l'entrée, ainsi que la garde devant. Que serait alors devenu Jésus par la suite ? Pourquoi n'en serait-il plus parlé ? Et puis, il aurait bien fallu qu'il meure un jour ...
Si Jésus n'était pas mort, il aurait été dans un état si lamentable que ses disciples n'auraient pas pu le proclamer Seigneur de la vie, ayant triomphé de la mort !
L'examen de l'ensemble des théories proposées révèle leur manque de crédibilité lorsque sont pris en compte toutes les données du "problème".
Par contre, la résurrection est en accord avec tous les faits exposés dans les évangiles. De plus, elle seule permet d'expliquer :
Que les disciples aient vécu une transformation subite dans leur vie.
Que des opposants à Christ (Jacques son frère, Paul, ...) soient devenus ses disciples.
Que des hommes aient été prêts à mourir martyrs parce qu'ils affirmaient avoir vu Jésus ressuscité (si un homme est capable de mourir pour une chose qu'il croit vraie, personne n'est capable de mourir pour ce qu'il sait être un mensonge !).
Qu'il y ait eu une conversion massive et subite de juifs au christianisme.
Que le christianisme soit basé sur l'adoration d'un homme ayant subie une mort infamante et que ses deux symboles rappellent justement la mort infamante de Jésus.
"J'ai eu l'habitude pendant de nombreuses années, d'étudier l'histoire ancienne, d'examiner et d'évaluer les preuves avancées par ceux qui ont écrit à son sujet. Eh bien, je ne connais aucun fait dans l'histoire de l'humanité qui puisse mieux être établi par toutes sortes de preuves et mieux compris des personnes avides de vérité, que le signe que Dieu lui-même nous a donné de la mort et de la résurrection du Christ".
(Sermons on the christian life - its hopes, its fears and its close, p324 ; T.Arnold)
Professeur d'histoire ancienne à Wetern Michigan University :
"Si toutes les preuves sont examinées attentivement et honnêtement, il est en effet légitime, selon les critères de la recherche historique, de conclure que la tombe dans laquelle Jésus avait été enseveli était vraiment vide au matin de Pâques. Pas la moindre preuve n'a encore été découverte, ni dans les textes littéraires, ni en épigraphie, ni en archéologie, qui puisse réfuter cette assertion."
(Independent press-telegram, long beach, Calif, april 21, 1973, p.A-10)
Professeur de littérature à l'université de Cambridge ; il s'est converti en examinant les preuves de la résurrection :
"Aucune autre religion (que le christianisme) ne présentait un tel caractère d'historicité". "J'avais une trop grande expérience de la critique littéraire pour pouvoir considérer les évangiles comme étant un mythe."
(Surprised by joy, London, Geoffroy Bles, 1955, p 215, 221, 223. C.S. Lewis)
Procureur général ; reconnu comme l'une des plus grandes intelligences juridiques de l'histoire d'Angleterre. Il est aussi connu sous le nom Lord Lyndhurst. Il fut avocat général du gouvernement britannique, procureur général de G.B., trois fois grand chancelier d'Angleterre :
"Je sais très bien ce que sont des preuves ; et j'affirme que des preuves comme celles que nous possédons sur la résurrection n'ont jamais été réfutées".
(Therefore stand, Grand rapids, Mich., Baker Book house, 1965, p425, 584 ; Wilbur Smith)
Expert en matière de preuves. A publié "traité sur la loi des preuves". Ce traité est considéré comme l'un des plus importants de tous les écrits publiés sur la procédure judiciaire.
Il a examiné la valeur des preuves historiques de la résurrection de Jésus-Christ ; il leur a appliqué les principes retenus dans son traité sur les preuves. Il en conclut qu'il existe plus de preuves historiques de la résurrection de Jésus-Christ qu'il n'en existe pour aucun autre événement de l'histoire.
(An examination of the testimony of the 4 evangelists by the rules of evidence admistrated in the courts of justice ; S.Greenleaf).
"... en essayant de tester les revendications de Jésus-Christ, c'est à dire sa résurrection, j'ai toujours été amené, alors que j'examinais les preuves, à y croire en tant que fait indiscutable."
(A layer examines the Bible, Grand Rapids, Mich., Baker Book House, 1943, p 14 ; Linton H.Irwin).
[1] A cet égard, il faut souligner que le Talmud qui est à priori hostile à Jésus, ne nie pas l'existence de Jésus ; il reconnaît même que Jésus a fait des miracles puisqu'il parle de lui comme d'un magicien …
[2] Voici ce qu'en dit Eusèbe, historien du IIIè : "Les veines de la victime étaient mises à nu, et même les muscles, les tendons et les viscères devenaient visibles", Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p222.
[3] D'après un expert en diagnostique médical, A. Metherell, cité dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p223.
[4] Au début il portait sa croix (
), puis quelqu'un a dû le remplacer (
) ; sur la croix il a eu soif.
[5] D'après un expert en diagnostique médical, A. Metherell, cité dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p226, le crucifié doit pousser sur ses pieds pour pouvoir expirer ; lorsqu'il n'a plus la force de le faire, il s'asphyxie et meurt par arrêt cardiaque ; le choc hypovolémique, consécutif à la flagellation, accélérait le rythme cardiaque, favorisant la crise cardiaque avec pour effet une accumulation de liquide dans la membrane péricardiaque (épanchement péricardiaque) et autour des poumons (épanchement pleural). Voir aussi : C.Truman Davis, "The crucifiction of Jesus", Arizona medicine, p185-186 ; Dr Bergsma, "Did Jesus die of a broken heart?", The Calvin Forum, march 1948, p165.
[6]D'après A. Metherell, dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p229.
[7] En soit même, cette absence n'est pas une preuve que de tels documents n'existaient pas. Néanmoins, face aux documents qui attestent sa mort, cette absence rend d'autant moins crédible la position de ceux qui affirment qu'il n'est pas mort !
[8] Pour ceux qui malgré tout soutiennent l'invraisemblance, il faut souligner que le fait de supposer que Jésus n'était pas mort et que Nicodème et Joseph ne s'en soient pas rendu compte, implique que Jésus aurait été dans une faiblesse extrême ; par conséquent, le fait de lui entourer la tête d'un linceul avec une masse importante d'aromates aurait alors largement suffit pour l'étouffer.
[9] Morrison, F, La résurrection : mythe ou réalité ?, Guebwiller, LLB, 1974 , p169, 182.
[10] Morrison, F, La résurrection : mythe ou réalité ?, Guebwiller, LLB, 1974 , p169, 182.
[11] Paul a écrit 1 Co entre 55-57 ap. JC ; en
dit qu'a déjà transmis cela à l'église : était là-bas en 51 ap. JC → ce credo est encore plus ancien.
[12] Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p 302.
[13] Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p 251.
[14] Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p 248 ; cite aussi des vieux dictons rabbiniques : "Mieux vaut brûler les paroles de la Loi que de les confier à des femmes" ou encore "Béni celui qui a des garçons, malheur à celui qui a des filles".
[15] D'après W.L. Craig, dans : Strobel, L., Jésus : la parole est à la défense, ?, Vida, 2001, p 240.
[16] McGrath, Alister, Jeter des ponts l'art de défendre la foi chrétienne, Québec, La Clairière, 1999, p. 157