Dans son livre Jésus rendu aux siens (Albin Michel), reportage original dans l'Israël contemporain des rabbins et des experts bibliques, Salomon Malka rapporte huit passages où Jésus est mentionné.
On y découvre notamment ceci: "A la veille de Pessah [la Pâque juive], Jésus le Nazaréen a été pendu et un appel avait été lancé quarante jours avant en ces termes: Jésus le Nazaréen va être pendu parce qu'il a été coupable de sorcellerie, qu'il a dénigré et calomnié Israël, quiconque est à même de témoigner en sa faveur est invité à le faire. Ils n'ont trouvé personne et ils l'ont pendu à la veille de Pessah." traité Sanhédrin page 43A
Les sept autres extraits publiés par Salomon Malka sont plus neutres.
La Guémara (commentaire de la Mishna, Talmud=Mishna+Guémara) pose la question :
« Pourquoi lui a-t-on recherché un mérite alors qu'il existe une loi stipulant que celui incite le peuple d'Israël à quitter la Torah, on n'a pas le droit de recherche un mérite à son propos ? ».
La Guémara répond que pour lui, c'était différent car il était proche des autorités, donc des romains, et on avait peur des répercussions romaines.
Talmud de Babylone,
en Sanhedrin 107b, mais figure également avec quelques variantes en
Sota 47a.
Nos maîtres ont enseigné : "« Que toujours, ta gauche repousse et ta droite rapproche ». Pas comme Elisha (le prophète Elisée) qui a repoussé Gehazi des deux mains ni comme Josué ben Perahyah qui a repoussé Yeshu ha-notsri (Jésus le Nazaréen) des deux mains ".
Mar dit : “Jésus a pratiqué la sorcellerie, a séduit et a fourvoyé Israël”»
Notons d’emblée que du fait de la censure chrétienne, ce texte n’apparaît pas dans les éditions courantes du Talmud ni dans l’édition de Bâle (1578-1581), en revanche, il peut être lu dans les anciens manuscrits, notamment dans ceux de Munich, de Florence et de Karlsruhe