Ce que vous allez lire sera inoubliable dans le sens que vos voisins, la radio, la télévision, les journaux vous en reparleront certainement.
Nous savons tous ce qu’est un tremblement de terre, pour en avoir entendu parler ou pour l’avoir ressenti à faible intensité. Pour employer une expression triviale pourtant due à la plume d’un savant, un tremblement de terre "c’est la croûte terrestre qui se met à vibrer un peu à la façon de la peau d’une vache quand une mouche vient la taquiner !"
Mais ce qui nous intéresse, c’est de connaître les causes des secousses telluriques. En voici deux :
Comme la peau d’une vache tremble sous l’effet d’une irritation, de même la croûte terrestre vibre sous l’effet de certaines irritations. Au temps où la science faisait ses premiers pas dans ce domaine, on croyait qu’il se produisait des crevasses dans le fond des océans et que de grandes quantités d’eau entraient en conflit avec les masses incandescentes au centre de la terre, produisant de gigantesques déflagrations dont nous ressentions les effets en surface. Cette théorie dite du "catastrophisme" a été abandonnée et remplacée par celles des plaques tectoniques et de la dérive des continents. Pour plus de renseignements, prière de s’adresser aux travaux de l’éminent volcanologue que fut le regretté Haroun Tazieff. Voici un court extrait de ce qu’il écrivait dans un journal de la presse helvétique :
"Cent mille, cinq cent mille, un million de morts en l’espace de quelques minutes, imaginez-vous que cela puisse arriver autrement que par le déclenchement de quelque absurde guerre nucléaire ? Non, sans doute, et vous avez tort. Vous avez tort, car l’évidence géologique a fini par me convaincre que jusqu’ici l’humanité a eu une chance prodigieuse et que les catastrophes de Pompéi et de Saint-Pierre de la Martinique ne sont rien à côté de ce qui l’attend".
C’est celle qui va nous occuper à présent. Les tremblements de terre sont des phénomènes naturels par lesquels notre attention devrait être attirée sur des faits d’une valeur spirituelle très importante. La Bible nous en parle à plusieurs reprises.
"Jésus poussa un grand cri et rendit l’esprit. Et voici, la terre trembla, les rochers se fendirent, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas… le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur et dirent : Assurément, cet homme était Fils de Dieu" (Matthieu 27 :50-54).
L’événement que nous venons de lire est le centre de l’éternité et d’une portée universelle au sens le plus large du terme. De quoi s’agit-il ? De la mise à mort de trois condamnés ; et le fait eut été sans importance et ne serait jamais parvenu jusqu’à nous, si l’un des trois n’avait été le Fils de Dieu. Toutes les puissances du ciel et de l’enfer étaient dépêchées en observation autour de la Croix. Jésus-Christ livrait au Prince des ténèbres la bataille décisive qui allait lui ravir la suprématie sur l’enfer et sur la mort. Le salut de centaines de millions d’âmes était en jeu, le salut de mon âme et de la vôtre.
D’un côté il y avait Jésus-Christ, qui venait pour expier les péchés de tous ceux qui croiraient en lui. De l’autre côté il y avait Satan et ses émissaires qui, sachant que leur défaite s’approchait à mesure que s’approchait la mort du Seigneur, tentaient de le dissuader de poursuivre son œuvre en l’incitant à descendre de la Croix par ce défi : "Si tu es le Fils de Dieu, descends de la Croix !". Si par sa mort, Jésus allait comme il est écrit "Goûter la mort pour tous", tous ceux qui désormais mettraient leur confiance en lui, allaient échapper à la puissance du prince de la mort et lui glisser entre les doigts. Et comme Satan est le plus implacable ennemi de la race humaine, tous ses efforts se sont concentrés sur le Fils de Dieu pour essayer de le détourner de son but.
Au paroxysme de la souffrance il s’est bien écrié : "Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?" mais il a tenu jusqu’au bout, jusqu’au moment où le cœur a cédé et où, ayant poussé un grand cri, il rendit l’esprit. Et à ce moment précis, la terre trembla, les rochers se fendirent, le Temple de Jérusalem vacilla sur ses bases, et le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint, et dont les historiens disent qu’il avait 30 cm. d’épaisseur, se déchira en deux du haut en bas comme une vieille toile de coton.
Croyez-vous que ce soit par hasard que la terre ait tremblé à ce moment précis ? Permettez-moi de vous poser une question : Votre cœur a-t-il jamais tremblé au récit de la mort de Jésus pour vous ? Votre cœur serait-il plus dur que la rocaille qui elle s’est fendue ? Votre cœur serait-il plus dur que celui de ce rude centenier romain qui a vibré et qui n’a pas pu retenir ce cri : "Certainement cet homme était le juste Fils de Dieu !".
"Après le sabbat, à l’aube du premier jour de la semaine, Marie de Magdala et l’autre Marie allèrent voir le sépulcre. Et voici, il y eut un grand tremblement de terre ; car un ange du Seigneur descendit du ciel, vint rouler la pierre et s’assit dessus… les gardes tremblèrent de peur et devinrent comme morts. Mais l’ange dit aux femmes : Pour vous, ne craignez rien… je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici ; il est ressuscité…" (Matthieu 28 :1-6).
Nous sommes ici au premier jour de la semaine. C’est le troisième jour qui suit le sinistre vendredi de la crucifixion et de la mise au tombeau. Le corps sans vie du Seigneur a été descendu de la croix et déposé dans le tombeau d’un certain Joseph d’Arimathée. Une garde a été postée pour s’assurer que le corps resterait bien dans le sépulcre.
Dès avant l’aube, deux femmes se rendent au tombeau ; leur âme est comme l’ombre qui les entoure. Leur Maître bien-aimé en qui elles avaient espéré, était mort. Elles distinguent les gardes qui sont de faction autour d’un tombeau, dont l’ouverture est scellée d’une lourde pierre. Elles apportent des aromates pour embaumer son corps, mais comment vont-elles faire ? Savent-elles au juste ce qu’elles sont venues y faire ?
Tout à coup, à trois jours d’intervalle, la terre se met de nouveau à trembler au point que les sentinelles, prises de panique, tremblent de peur. Un personnage éblouissant de clarté roule la lourde pierre et s’assied dessus, et le tremblement de terre est accompagné de la nouvelle la plus stupéfiante qu’une oreille humaine n’ait jamais entendue : "Il n’est pas ici, il est ressuscité !" Un tremblement de terre a salué l’annonce de la résurrection de Jésus-Christ ! Croyez- vous que ce soit par hasard que la terre ait tremblé à ce moment précis ? Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l’importance de l’événement et de la doctrine qui en découle.
L’apôtre Paul, conduit par le Saint Esprit exprime deux pensées à ce sujet :
"Si Jésus n’est pas ressuscité, la prédication de l’Evangile est vaine, la foi aussi est vaine, ceux qui croient sont encore dans leurs péchés, ceux qui sont morts sont perdus, et ceux qui espèrent en Christ sont les plus malheureux de tous les hommes" (1 Cor.15 :12-19).
Ayant dit cela, Paul, preuve à l’appui, affirme avec force : "Mais Maintenant, Christ est ressuscité, et parce qu’il est ressuscité nous aussi nous ressusciterons, nous serons tous changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles". Le développé est à lire tout entier dans 1 Cor. 15 :20-58.
La preuve que Jésus n’est pas mort comme les autres hommes, c’est qu'il n’est pas resté dans la mort comme les autres hommes. La résurrection de Jésus est donc la preuve que nous avons une espérance aussi vivante que lui est vivant.
Un tremblement de terre a salué la mort de Jésus-Christ ; un autre a salué l’annonce de sa résurrection, et maintenant une série de tremblements de terre annoncent son prochain retour...
Avant de quitter les siens, le Seigneur ne les a pas laissés sans consolation. C’est en ces termes qu’il leur a dit qu’il reviendrait : "Que votre cœur ne se trouble pas. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Je vais vous y préparer une place et quand je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là ou je suis, vous y soyez aussi" (Jean 14 :1-3). Il ne leur a pas révélé la date de son retour et il leur a même interdit de chercher à le savoir, mais il leur donné des signes avant-coureurs de son retour.
Parmi ces signes, nous relèverons sans nous y arrêter, la rentrée du peuple Juif dans son pays d’origine, la Palestine, sujet que j’ai traité en détail dans une autre occasion ; l’apparition de phénomènes inexplicables comme des signes dans le ciel (OVNI ?) ; une déferlante de gourous, de violence, de corruption et de belligérance à l’échelle mondiale et une multiplication des tremblements de terre prophétisés par le Seigneur lui-même en ces termes :
"Jésus se mit à leur dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi. Et ils séduiront beaucoup de gens... vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres. Une nation s’élèvera contre une nation, un royaume contre un royaume ; il y aura des famines ; il y aura des tremblements de terre en divers lieux. Ce ne sera que le commencement des douleurs". (Marc 13 :5-8).
Quelqu’un dira que des tremblements de terre il y en a toujours eu et que par conséquent ils ne peuvent pas être un des signes du retour de Jésus-Christ. Il est vrai que pour les Japonais, chez qui la terre tremblote si souvent que, l’idée que ce soit un signe ne les impressionne pas. Mais il y a une précision donnée par le Seigneur qui force notre attention. Il a parlé de secousses telluriques non seulement sur une ligne de failles où l’écorce terrestre présente des faiblesses, mais il a précisé que cela se produirait en divers lieux.
Les savants reconnaissent d’ailleurs que ces phénomènes se généralisent un peu partout sur la surface de notre globe. Suite a une secousse sismique importante au Maroc, j’ai relevé ce commentaire d’un spécialiste : "Le Maroc n’est pas un pays où la terre est fréquemment secouée".
En me fiant aux déclarations de la Bible, que je tiens pour inspirée de Dieu, j’ai entrepris une collection d’un genre nouveau. J’ai guetté toutes les nouvelles des tremblements de terre d’intensité variable rapportées dans mon journal, et je les ai découpées et collées dans un album. Il ne m’a pas fallu longtemps pour le remplir tout entier jusque sur la page de garde. Pour mieux vous faire saisir la réalité de en divers lieux, j’ai mis ces lieux (pays, villes importantes, régions) par ordre alphabétique et je vous en livre le résultat actuel :
Alger, Afghanistan, Açores, Acapulco, Aléoutiennes, Barcelone, Brest, Bad Hersfeld, Bologne, Bogota. Caen, Catanzaro, Cherbourg, Derby, El Asnam, Ebingen, Fairbanks, Fribourg, Florence, Frioule. Graz, Guatémala. Hawaï, Hualien, Istanbul, Izmir. Java, Juneau, Kurdistan, Kermadec, Klagenfurt, Kobe, Londres, Le Caire, La Louvière, Lisbonne, Mexico, Marseille, Manille, Morlaix, Milan. Nantes, Nice, Nouvelles-Hébrides. Oslo, Okinawa, Pérou, Pasadena, Quito, Raguse, Rome, Santiago, San Francisco, Stuttgart, San Salvador. Téhéran, Tokio, Tunis, Turin, Vienne, Vulcano, Wurtemberg. Yellowstone, Zélande, Zürich.
La Bible va plus loin quand elle nous parle d’ébranlement. Elle dit que :
Autrement dit, chacun à sa façon se prépare pour le retour de Jésus-Christ. A mon tour de vous demander si vous êtes prêt pour ce grand événement ?
Jamais on a entendu dire que les hommes aient souhaité des cataclysmes de ce genre. Demandez à ceux qui ont vécu les tragédies du Frioule en Italie, du Kobe au Japon ou d’Izmir en Turquie, tous vous diront qu’ils ont peur des fléaux de la nature. Et pourtant les jours viennent où des hommes qui ont désappris à lever les yeux vers le ciel, qui ont désappris à prier, vont prier le ciel de leur envoyer des tremblements de terre.
Voici ce qu’on lit en Apocalypse 6 :12,15-17 : "Quand il ouvrit le sixième sceau, il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin… les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous ! Cachez-nous de devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ?".
Du haut en bas de l’échelle sociale, les hommes tremblent et désirent un cataclysme qui leur offrira un refuge devant Celui qui vient.
Quels sont ceux qui tremblent et qui prient ? Ce sont ceux qui n’ont pas tremblé à la pensée de leurs péchés et qui n’ont pas prié pour en avoir le pardon. Ce sont ceux qui tourné le dos à la grâce de Dieu et qui ont dit non à Jésus-Christ quand il était "l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde".
En ce jour, par un de ces paradoxes dont se sert l’Ecriture, c’est encore l’Agneau de Dieu ; mais il est animé de sa colère. Et dans leur épouvante ils invoquent un Dieu qu’ils ont méconnu pour que la terre tremble, pour que des cavernes s’ouvrent aux flancs des montagnes et pour que des rochers tombent et en obturent l’entrée. L’heure J. du jugement a sonné, et la terreur est telle que pour la première fois dans l’histoire du monde, les hommes désirent ce qu’ils ont toujours craint.
Il y a quelques années au Chili, lors de violentes secousses sismiques, on a vu des hommes se jeter à genoux en pleine rue et demander au ciel d’arrêter le tremblement de terre.
Ici c’est le contraire, ils implorent le ciel de leur envoyer un cataclysme qui leur paraît plus supportable que d’affronter le juste jugement de Dieu. Si vous refusez le seul refuge que Dieu offre en Jésus-Christ, sachez que vous vous préparez pour ce jour-là.
N’attendez pas que sa grâce se change en jugement et son amour en colère ; mais plutôt, comme pour ces deux femmes qui cherchaient le Seigneur en allant au sépulcre, vous entendiez la promesse : "Pour vous, ne craignez pas..."
Le chapitre 4 du livre des Actes des Apôtres nous fait assister à une réunion de prière des chrétiens persécutés de l’Eglise des premiers temps, dont voici un abrégé à partir du verset 24 : "Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble et dirent : Seigneur…. vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance ; étends ta main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus. Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla. Ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec assurance".
Le lieu où ils étaient assemblé trembla !...
Un ami chrétien, dont le ministère s’exerçait surtout au niveau de la cure d’âme, et qui avait à combattre "contre les dominations, autorités des princes des ténèbres et les esprits de méchanceté" dont parle l’épître aux Ephésiens, m’a dit un jour que comme cela se passe dans les évangiles, un démon avait crié par la bouche d’un possédé : "Quand les chrétiens prient, nous les démons nous tremblons". Et, en réponse à la prière de ces chrétiens de la première heure, l’enfer a dû trembler au point qu’un tremblement de terre limité a secoué le lieu où ils étaient réunis. Les premiers chrétiens croyaient à la puissance de la prière. Pour eux, la prière, ce n’était pas un rite, c’était un besoin ; ce n’était pas un petit acte de piété, c’était un impératif ; ce n’était pas la récitation monotone de prières apprises par cœur, c’était une conversation intense avec Dieu.
Sommes-nous dès lors étonnés que l’enfer tremblait en profondeur et en surface, et que les premiers disciples sortaient de là remplis du Saint Esprit pour annoncer la Parole de Dieu ?
Je veux vous transporter au ciel, par la pensée et par la Bible, et vous faire voir ce qui se passe au ciel quand sur la terre les chrétiens prient. Dans l’Apocalypse 8 :3-5, l’apôtre Jean nous transmet une vision céleste empruntée en partie à l’Ancien Testament : "Je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu… et un autre ange vint et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offre, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu. Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des coups de tonnerre, des éclairs et un tremblement de terre".
Dans cette vision, on voit un ange qui représente le seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ (1 Timothée 2 :5) qui retransmet devant le trône de Dieu les demandes de ceux qui sont en prière sur cette terre.
Avant d’aller plus loin, permettez moi une courte digression sous forme de question. Quand quelqu’un prie, jusqu’où monte sa prière ? Ma réponse va vous étonner et peut-être même vous scandaliser en un premier temps. Les prières les plus ferventes ne montent pas plus haut que le plafond ! Ou jusqu’au premier étage avec le risque d’importuner les voisins si vous priez fenêtres ouvertes et à tue-tête. Ne me prenez pas pour un mécréant avant de m’avoir lu jusqu’au bout. Si vous regardez bien le texte mis en italique quelques lignes plus haut, vous verrez que ces prières sont alliées aux parfums de l'ange devant Dieu. C’est-à-dire que nos prières ne parviennent jusqu’au ciel que si elles sont alliées au parfum des perfections de Jésus-Christ qui est notre seul représentant devant Dieu. C’est pourquoi dans le Nouveau Testament, comme aussi dans toutes les Eglises évangélique du monde, chaque prière est ponctuée du : Au nom du Seigneur Jésus. Ce n’est pas là une formule magique, c’est la foi en la valeur de l’unique médiation de Jésus-Christ. Et ainsi, faites en son nom, les prières les plus secrètes, traversant les espaces intersidéraux sont, en temps réel comme on dit aujourd’hui, entendues devant le trône de Dieu.
C’est ce qui s’est passé en Apocalypse 8, la réponse est venue sous forme de voix, coups de tonnerre, éclairs et tremblement de terre.
C’est ce qui s’est passé en Actes 4 évoqué plus haut, où le lieu où ils étaient assemblés trembla.
C’est ce qui s’est passé en Actes 16, où, dans la sombre prison de la ville de Philippe, Paul et Silas, battus jusqu’au sang et enchaînés, priaient et chantaient les louanges de Dieu. Et en réponse à ces prières non seulement l’enfer a tremblé, mais un tremblement de terre a secoué la ville au point que les chaînes des prisonniers se sont descellées et que les portes de la prison sont sorties de leurs gonds, et qu’en finale le geôlier, toute sa famille et tous ceux qui étaient dans sa maison, se sont convertis au Seigneur.
Quelqu’un me reprochera peut-être d’évoquer des faits réels, peut-être, mais dépassés et sans aucun équivalent dans notre monde d’aujourd’hui. Quelqu’un dira que je suis vieux jeu et poussiéreux comme une salle de musée. Peut-être même que quelqu’un ironisera en me posant une question pertinente en rapport avec le sujet traité : Si je suis un jour incarcéré à la prison de Fresnes, et que du fond de ma cellule je me mets à prier Dieu comme vous le dites, au nom de Jésus-Christ, les portes de la liberté me seront-elles ouvertes par un tremblement de terre ? C’est bien ce que vous avez dit, non ?
Ma réponse est celle-ci : Il y a plus et mieux que de prier pour sortir de prison par un tremblement de terre, c’est de prier pour ne pas aller en prison ! Et croyez-moi, tous ceux qui y sont ne le sont pas pour avoir trop prié. Et il est probable que s’ils avaient prié un peu plus ils n’y seraient pas.
Mais pour rester dans le sujet, notre âme, elle, est prisonnière de beaucoup de chose dont elle ne peut se libérer. C’est ce qu’on pourrait appeler des prisons sans barreaux.
Y a-t-il un moyen d’en sortir ? Voici ce que dit Dieu au travers de son prophète Esaïe : "Voici, dit l’Eternel, sur qui je porterai mes regards : sur l’affligé, sur celui qui a l’esprit contrit et qui tremble à ma Parole" (Esaïe 66 :2).
L’intervention de Dieu est promise à celui qui regrette ses fautes au point d’en être affligé et qui tremble à la Parole de Dieu, dans le sens qu’il ne la prend pas à la légère, mais avec un tremblement de l’âme qui fait sortir de leurs gonds les portes de nos prisons intérieures, qui brise les portes d’airain et rompt les verrous de fer (Psaume 107 :16).
Si donc vous vous adressiez à lui dans les termes ci-dessus, votre âme vibrerait d’une émotion nouvelle, et les portes de votre captivité intérieure s’ouvriraient pour vous faire découvrir d’autres horizons que ceux dans lesquels vous êtes encore enfermés. Adressez-vous à lui en cet instant avec les quelques mots qui suivent s’ils vous conviennent :
Seigneur, je prends ta Parole au sérieux, plus que je ne l’ai jamais fait. Je tremble avec le capitaine romain et avec la terre qui a tremblé à la mort de ton Fils sur la croix pour le pardon de mes péchés ; je crois et je tremble avec les femmes qui ont salué ta résurrection ; je crois et je tremble de ne pas être prêt pour ton retour et je me donne à toi pour te servir et t’obéir