La Famille en question

- Qu'est-ce que la famille pour vous ?

- Oh là là...! Pour moi, c'est une source d'ennuis !


Cet extrait d'une enquête faite sur la famille, reflète assez bien la pensée de nombreuses personnes au sujet de ce qui a été la première institution, base de la société. Certes, il y a heureusement des familles où les choses ne vont pas si mal ; mais elles deviennent de plus en plus une exception plutôt que la règle. C'est, du reste, ce qui fait craindre aujourd'hui à bien des jeunes de se lancer dans l'aventure du mariage.


Il va de soi que, lorsqu'ils fondent un foyer, les conjoints le font avec un sincère désir d'être heureux et de se procurer mutuellement du bonheur. Mais, après quelques années, lorsque les problèmes surgissent au sein du couple, ou avec les enfants, la réalité devient tout autre. Les illusions tournent vite en désillusions, et les espoirs en désespoir.


Depuis plus d'un demi siècle, la famille a été constamment remise en question. Le mariage lui-même n'a cessé d'être dévalué. L'instabilité sociale, la libération des moeurs et le climat de violence qu'ont connus nos pays industrialisés, sont sans doute autant de tempêtes qui ont secoué la famille, créant de profonds remous auxquels il lui était bien difficile de survivre. Tant de choses ont, en effet, été bousculées. Les valeurs fondamentales que sont l'amour, la confiance, la fidélité, le respect, l'honneur, et qui ont de tout temps servi de structures de base à la famille pour avoir une société stable, sont considérées comme démodées ; et l'institution maintenant officielle du PACS se présente comme une autre alternative.


Il est clair que, à eux seuls, bien-être matériel, confort, niveau de vie élevé, belle maison, ne peuvent créer une vie de famille harmonieuse et satisfaisante pouvant garantir un certain bonheur. Mais la situation actuelle n'est que le symptôme d'une réalité plus profonde. Il convient donc de chercher ailleurs que dans les institutions elles-mêmes, les causes du désarroi actuel. Il n'est sans doute pas facile d'admettre que nous vivons des temps critiques, selon ce que la Bible avait elle-même annoncé en parlant des temps de la fin. Il y est dit, par exemple, que " dans les derniers jours, il y aurait des temps difficiles ; car les hommes seraient égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de biens, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu " (1). Quelle tragique description de la réalité de notre société moderne.


Le vrai problème vient de ce que Dieu n'a plus sa place dans la société des hommes. Ayant perdu les vrais repères, l'homme et la femme ont bien du mal à remplir les fonctions morales et spirituelles les plus élémentaires pour vivre une vie normale et heureuse. Nous pouvons le constater à tous les niveaux de la vie sociale, mais surtout pour ce qui concerne la famille. Le noyau familial n'est plus cette première école où les tout petits peuvent apprendre ce qui est bon et ce qui est juste. C'est pourtant bien au sein de la famille que leur capacité d'affection et de confiance peut le mieux se développer, en pleine harmonie avec la croissance de leur corps et de leur intelligence. Dès leur plus jeune âge, le sens du respect et l'amour du prochain peuvent ainsi leur être communiqué, l'exemple de leurs parents étant irremplaçable.


De nos jours, l'interprétation matérialiste que nous avons de la vie, conduit plutôt à faire de nos adolescents des jouisseurs égoïstes et rebelles. Leur âme, qui nourrit leur vie morale, n'a pas véritablement eu l'occasion de se développer sur le plan de la foi en Dieu et de l'amour du prochain. Certes, il est intéressant de constater que la plupart des enfants ne contestent pas vraiment l'importance de la famille, même s'ils démontrent souvent que leur nature, à cause de l'héritage du péché, est marquée par l'esprit de rébellion qui domine notre monde. Mais ce sont plutôt les adultes qui, par leur laxisme, négligeant leurs responsabilités de parents et leurs devoirs envers Dieu, leur Créateur, ont permis au fil des années cette dégradation morale de la famille et de la société.


La Bible dit : " Ne vous y trompez pas ; on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair (c'est à dire, égoïstement pour lui-même) moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit (c'est à dire, pour le Saint-Esprit, pour la gloire de Dieu) moissonnera de l'Esprit la vie éternelle " (2). Ce passage de la Parole de Dieu est clair ! Il explique fort bien le pourquoi de la dérive actuelle que connaît notre monde.


Jésus-Christ n'a cessé d'insister sur l'importance qu'il y a à recevoir son Esprit pour pouvoir apprendre à vivre en conformité avec les lois spirituelles et morales édictées par Dieu. Négliger cet aspect le plus important de notre vie ne peut que nous amener à connaître des situations difficiles et souvent désastreuses. Se tourner vers le Christ, en reconnaissant que c'est lui qui a raison et que nous, nous faisons faillite, nous fera entrer dans une nouvelle dimension de vie inconnue jusqu'alors : celle de son Esprit, du Saint-Esprit qu'il met en nous. On peut deviner quelles conséquences heureuses en découleront pour nos familles, comme aussi pour notre société toute entière.


Si la Bible nous dit : " Repentez-vous et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné..." (3), c'est bien en vue de recevoir l'Esprit de Dieu qu'elle nous invite à le faire, afin de connaître une transformation à intérieure de notre vie, au plus profond de nous même. L'efficacité de la mort et de la résurrection du Christ n'est plus à démontrer. Tout est déjà accompli pour que ce miracle se produise en nous et dans nos familles. Seul Dieu, par sa Parole et son Esprit, peut le réaliser. A condition que nous le lui demandions et que nous le laissions librement agir en nous.


Jésus nous dit : "Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j'aime. Aie donc du zèle , et repends­toi. Voici je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi " (4).


Amis auditeurs qui m'écoutez en cet instant, ne voulez-vous pas écouter le Christ et venir à lui pour connaître cette vie nouvelle avec Dieu. Jésus-Christ tient parole. Si vous vous tournez vers lui dans la repentance et la foi, il fera vraiment sa demeure dans votre vie, par son Esprit ; et vous deviendrez alors véritablement son enfant. Allez-vous refuser une telle grâce, un tel privilège ! N'attendez pas une heure de plus pour vous décider !



Références bibliques :

- 1) 2 Timothée 3 : 1 à 4 - 2) Galates 6 : 7 et 8 - 3) Actes 3 : 19 -

- 4) Apocalypse 3 : 19 et 20.