Une Parole qui vient de Dieu

Nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu'en recevant la Parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l'avez reçue, non comme la parole des hommes, mais ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la Parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez " (1).


Par ces mots, l'apôtre Paul rend hommage aux chrétiens de Thessalonique qui avaient reçu et accepté pour eux-mêmes le message qui leur avait été annoncé comme étant véritablement la Parole de Dieu. Comme nous aimerions aujourd'hui voir nos contemporains recevoir l'Evangile de la même façon que ces premiers chrétiens de Macédoine. Pour eux, la Parole a eu son effet dans leur vie parce qu'ils y ont cru. Ils ont fait preuve de foi, c'est à dire de confiance, à l'égard du message qui leur avait été adressé.


Mais comment ne pas ici même saluer tous nos nombreux et fidèles auditeurs qui, pour certains depuis fort longtemps, pour d'autres plus récemment, ont accepté cette Parole de Dieu que nous leur avons annoncée sur les ondes. Vous aussi, chers amis, comme ces Thessaloniciens il y a près de 2000 ans, vous avez reçu la Parole que nous vous avons fait entendre, non comme la Parole des hommes, mais ainsi qu'elle l'est véritablement, comme la Parole de Dieu qui a agit en vous, parce que vous avez cru. C'est pourquoi, comme l'apôtre Paul le faisait au sujet de ces premiers chrétiens, nous aussi nous rendons grâces à Dieu pour vous tous, lui demandant de vous fortifier, de vous soutenir dans le bon combat de la foi et de vous secourir dans les épreuves qui sont les vôtres.


Aujourd'hui, j'aimerais dire à tous ceux qui nous écoutent que c'est une démarche très importante que celle de la foi. Elle est nécessaire et devrait toujours présider à notre réflexion lorsque nous nous posons les grandes questions métaphysiques de la vie. Pour bien des gens, trois questions importantes se posent au sujet de la Bible. Or, on ne peut leur trouver de réponses satisfaisantes qu'en acceptant ce principe de la foi, comme celui d'un postulat, c'est à dire : une proposition que l'on doit admettre comme vraie, sans démonstration préalable, pour pouvoir en prouver la véracité. Ce principe est classique en mathématique et il peut de même se vérifier dans le domaine de la foi confiante.


La première des questions généralement posées est celle-ci : La Bible est-elle d'inspiration surnaturelle ?


Le plus rationnel serait de commencer par la lire sans a priori, avec un esprit ouvert. En effet, si Dieu est le véritable auteur de ce livre, et s'Il a inspiré par son Esprit les divers écrivains qui nous ont transmis son message, alors ce même Esprit de Dieu saura nous convaincre de cette vérité fondamentale.


La Bible nous révèle Dieu parce que lui-même a choisi de s'adresser à notre humanité de cette façon. Elle reste donc de tout temps cette information unique et irremplaçable dont nous avons tous besoin pour savoir qui est Dieu, pour connaître sa pensée et construire valablement notre existence. En reconnaissant par la foi cette inspiration surnaturelle de la Bible, nous rendons possible cette action du Saint-Esprit dans notre vie et nous découvrons et vérifions pour nous-mêmes que : " Toute l'Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit adapté et préparé à toute bonne oeuvre " (2).


La deuxième question se pose alors : Dieu est-il le créateur de toutes choses ; est-il notre créateur ?


A une époque comme la nôtre, où bien des scientifiques cherchent à percer le mystère de la vie avec une volonté non dissimulée de pouvoir prouver que le monde s'est fait tout seul, par une succession de coïncidences dues au hasard, il est sûr que la réponse à cette question aura d'importantes répercussions sur notre manière d'être et de vivre. En effet, savoir que nous ne sommes pas le produit du hasard mais des êtres créés à l'image de Dieu, ne peut nous laisser indifférents.


L'auteur de l'épître aux Hébreux écrit : " C'est par la foi - c'est donc un postulat - que nous reconnaissons que le monde a été formé par la Parole de Dieu, en sorte que ce que l'on voit n'a pas été fait de choses visibles ... Or, sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie qu'il existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent " (3). Mais voilà, comme le disait si bien le philosophe anglais Bertrand Russell : " On croyait plus facilement en Dieu au temps des bateaux à voiles qu'à celui des bateaux à moteur. " Aujourd'hui, nos connaissances scientifiques toujours croissantes deviennent souvent un obstacle à l'épanouissement de notre foi. Car les lois scientifiques qui nous sont proposées par les hommes suplantent facilement les lois spirituelles et morales données par Dieu.


Si Dieu nous a effectivement créés, corps, âme et esprit - et c'est ce qu'Il nous affirme lui-même dans la Bible - alors notre existence ne peut être utilement comprise et vécue sans tenir compte de ces lois spirituelles et morales qu'Il nous a fait connaître par sa révélation : la Bible. C'est même à cette condition que nous pouvons vraiment apprendre à vivre pour être heureux.


La Bible nous révèlant la pensée de Dieu, elle nous montre combien nous sommes incapables, par nous-mêmes, d'obéir à ses lois. Or c'est là que se situe notre véritable problème. Notre désobéissance aux lois de Dieu - que la Bible nomme de façon générale " le péché " - détruit notre vie, celle de nos familles, comme aussi la société dans laquelle nous vivons.


Cependant, la Bible nous apporte aussi un message d'espérance, un message de salut et d'amour, destiné à tous les hommes : Dieu est venu lui-même habiter sur notre terre en la personne de son Fils, Jésus-Christ, pour que nous puissions le connaître et retrouver le sens de notre vie. C'est cette bonne nouvelle de l'Evangile que Jésus a résumée par ces mots simples et profonds : " Dieu a tellement aimé le Monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle " ( 4).


D'où la troisième question : Jésus-Christ est-il ce qu'il s'est déclaré être : le Fils de Dieu ?


L'accomplissement des prophéties que nous découvrons en lisant la Bible, et face aux récits authentiques des Evangiles et des témoignages saisissants des premiers témoins de l'Eglise chrétienne, nous ne pouvons rester sans faire un choix : soit Jésus-Christ a été le plus grand imposteur ayant vécu sur terre... ; soit il est vraiment le fils de Dieu, c'est à dire : Dieu fait homme, le Dieu unique et véritable dont nous parle toute la Bible.


En fait, la réponse que nous devons donner à cette question procède d'un choix qui dépend beaucoup plus de notre coeur que de notre tête. Dieu nous laisse libres de croire, ou de ne pas croire ; de le croire ou de ne pas le croire dans ce qu'Il nous dit, lorsque nous lisons sa Parole. Il nous laisse aussi la responsabilité d'obéir ou non à ce qu'il nous commande ; comme aussi de nous repentir ou non de nos péchés, afin de recevoir son pardon et le salut éternel qui en découle.


Par ses paroles étonnantes, ses miracles extraordinaires et sa vie terrestre exemplaire, Jésus-Christ n'a cessé de confirmer qu'il est Dieu. Il est lui-même notre créateur, venu nous chercher et nous sauver, nous qui étions perdus dans nos péchés. Nous ne pouvons qu'être émerveillés devant la grandeur de l'amour de ce Dieu qui s'est offert en rançon pour expier nos péchés. La Bible affirme : " Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés "( 5) !


Certes, en abordant ces trois questions, nous sommes loin d'avoir tout expliqué. Mais le meilleur choix pour connaître une vie abondante et heureuse, c'est bien celui de reconnaître, personnellement, que Jésus-Christ est notre sauveur. La Bible devient alors pour nous une parole vivante : la Parole du Dieu vivant! Une parole qui communique et renouvelle sans cesse en nous la foi, l'espérance et l'amour, ces réalités dont nous avons assurément tant besoin pour vivre. Nous espérons que beaucoup, en cet instant, accepterons ce propos, non comme venant d'un homme, mais bien comme venant de la part de Dieu.