Le souvenir du Déluge est répandu dans de très nombreuses cultures sur la terre entière. En général, le récit, souvent sous forme de mythe fondateur (avec ajout d'éléments légendaires), comprend des pluies catastrophiques et les inondations consécutives qui exterminèrent hommes et animaux à l’exception d’un seul couple des espèces qui allaient repeupler la terre ensuite. Certains de ces récits incluent des détails qui les rapprochent du texte biblique: souvenir du lâcher des oiseaux par exemple. Ou mention que le déluge est une punition pour crimes des hommes.
Voici quelques sources anciennes qui mentionnent un déluge universel :
Les textes mésopotamiens
l'Épopée de Gilgamesh
Les perses
Ils appelaient l'Ararat Kok-i-Nuh (« mont de Noé »).
Les textes grecs
Critias et le Timaeus de Platon
Les textes romains
Le récit biblique
Le récit coranique (de moins d'intérêt historique car relativement récent)
L'Avesta, le texte sacré zoroastrien
Yima (ou Jamshid) est, selon les traditions (parsis ou avestiques), le premier homme créé qui aurait régné mille ans. Il est donné comme le modèle du roi parfait sous le règne de qui l'humanité connaît un âge d'or.
Yima, prévenu par le dieu Ahura Mazda de l'imminence d'une catastrophe climatique: "la neige à gros flocons, et même d'un aredvi d'épaisseur sur les plus hauts sommets des montagnes" (envoyée pour lutter contre la surpopulation de la terre!), il construit un Vara (caverne) dans laquelle il stocke des provisions, sauvant de la mort une poignée d'hommes, ainsi qu'un mâle et une femelle de chaque animal, oiseau et plante.
Autres extraits de l'Avesta: "Yima, voulut enseigner aux mortels à manger des chairs dépecées."
"le brillant Yima, aux bons troupeaux, offrit sur le haut du Hukairya (la montagne originelle) cent chevaux mâles, mille boeufs, dix mille têtes de petit bétail."
Veda, texte sacré de l'hindouisme
Le premier homme, Manu, est sauvé par le premier avatar de Vishnou, Matsya. Lui aussi échappe au déluge en construisant un bateau. Manu deviendra par la suite le premier législateur de l'hindouisme.
Cath Maighe Tuireadh , récit du « Cycle mythologique » de l’Irlande
Le Popol Vuh, texte sacré de la civilisation maya
Le Déluge maya anéantit en punition de leur impiété la deuxième des trois races d'hommes successives, les hommes de bois, entre le premier homme de glaise, détruit pour sa stupidité, et les hommes de maïs dont descendent l'humanité actuelle. Il prend la forme d'une pluie de feu suivie d'un obscurcissement du ciel et d'une "pluie ténébreuse" (dont la nature n'est pas précisée). Cette pluie se double d'une révolte des arbres, des pierres, des animaux et des objets domestiques, de sorte que les hommes de bois ne peuvent trouver refuge chez eux, ni sur leurs toits, ni dans les arbres, ni dans les cavernes.
La mort d'Ymir (mythologie scandinave)
Dans le mythe de la création, Odin, exaspéré par la brutalité d'Ymir, le tua et le jeta dans le Ginnungagap (« le gouffre béant »). Le déluge causé par son sang fut si grand qu'il tua tous les géants, à part le petit-fils de Ymir (Bergelmir, fils de Thrudgelmir) et sa femme. Ces derniers repeuplèrent le monde.
Les traditions lituaniennes
Ce Déluge a été envoyé par le Dieu Prakorimas, ou Praamzis, afin d'exterminer la race de Géants qui peuplait alors la terre. Pris de pitié pour le dernier couple de vieux géants qui se noient, Prakorimas leur jette une coquille de noix en guise de canot.
Cette liste est loin d'être exhaustive! Dans "Les Antiquités des juifs", l'historien du premier-siècle Flavius Josephe cite de très nombreuses histoires anciennes documentant le déluge, par exemple par Berosus le Chaldéen, Hieronymus l'Égyptien, Mnaseas, et Nicolaus de Damas. (Antiquités I:3:93-95.)
Le déluge global semble donc avoir été un événement historique, dont les événements ont été documentés et retenus à des niveaux variés de précision par des cultures différentes au cours des siècles. L'explication la plus plausible est que toutes ces légendes ou histoires de déluge trouvées en des parties distantes du globe soient dérivées de la même origine (le plus complet et vraisemblable étant le récit de la Bible), mais la transcription orale a introduit des varations de détails à travers le temps.
La diversité de peuples et de régions qui racontent l'histoire d'un déluge universel constitue une preuve de la véracité du récit du déluge - car il raconté par différents peuples qui ne se connaissaient même pas.
Un déluge local aurait normalement du être rapporté par le ou les peuples affectés - et non par des peuples de toutes les régions du monde.
Les premiers missionnaires chrétiens issus de l'ancien monde ont rapporté leur émerveillement en trouvant des tribus reculées possedant déjà des légendes avec des similarités formidables avec les récits de la Bible à propos du déluge mondial. H.S. Bellamy en Moons, Myths and Men (les lunes, les mythes, et les hommes) estime qu'il y a plus de 500 légendes du déluge à travers le monde.
les preuves du déluge couvrent le monde et crèvent les yeux, mais ne peuvent pas s'interpréter correctement par les scientifiques qui tiennent des présupposés dogmatiques issus d'une philosophie athée (Le "naturalisme" a pour présupposé que le surnaturel n'existe pas).